Chouette texte mais si j'avais envie de chicaner je releverais un point : la description systématique des cheveux des personnages. Cela traduirait-il un sentiment d'insécurité capillaire latente ?

Réponse de l'auteur: Non, je te rassure, aucune calvitie précoce à l'horizon! Je n'avais pas remarqué que j'insistais autant là-dessus (je viens de relire: il y a seulement deux personnages dont les cheveux sont mentionnés, c'est pas tant que ça, si?). Merci, je suis contente que tu aies apprécié.

Le simple fait que ce texte soit placé dans la catégorie "inclassable" me la rendu sympathique. J'adore l'impression de gros délire maîtrisé qui s'en dégage. Ce n'est pas un texte, c'est un métatexte qui mélange références et situations improbables. Le chapelier fou en furet : muhuhu

Très original et prenant. Bref, un des plus beaux textes que j'ai lus sur le Héron pour le moment.

Réponse de l'auteur: Avel : Pour fait, « inclassable » c’est class ! Je trouve que ton commentaire résume très bien la « chose », et je peux que t’en féliciter et t’en remercier énormément, et merci à nouveau pour ces beaux compliments de conclusion. :)
Via : Georgeou, tu as résumé l’essence de la quintessence, et tu as sûrement su en le lisant que j’ai aimé l’écrire comme tu as aimé le lire parce que je lisais comme j’écrivais, et qu’en somme, tu lisais en écrivant, par la magie d’être deux. Merci de ton passage, voyageur !

Il s'attendait presque à se trouver nez à nez avec une gueule béante et une paire d'yeux brûlants de triomphe. Et pourquoi pas "Il s'attendait à se trouver nez à gueule avec un nez brûlant"?
Plus sérieusement, j'apprécie beaucoup le style mais j'ai toujours eu du mal à m'accrocher aux longues descriptions et ce texte ne fait pas exception.

Réponse de l'auteur: "Parce quuuuue!" Ah bah oui, hein, pour une fois que je fais un texte descriptif, ben j'ai mis des descriptions... rahlala !

Je trouve ton style d'écriture poussiéreux et souvent trop théâtral. J'ai par moment l'impression de lire le texte de la voix off d'une bande annonce pour un film hollywoodien. Par exemple La nymphe était rare, la nymphe était belle
Pour l’éclat et pour l’ivresse, pour la perte.-> ici comme ailleurs, trop d'effet de style tue l'effet de style. Tu n'arrêtes pas de mettre des virgules, pour couper, pour l'effet, mais c'est boarf

Réponse de l'auteur: Bwahaha ! Je m'amuse follement, là, je réponds à la critique que je t'ai aidé à formuler. Et tu ne t'en es pas douté, c'est le mieux. Bref, je ne sais pas trop quoi dire, je connais ces défauts, parfois je les savoure, parfois je les camoufle, en fonction des textes et de mon humeur.

Joli texte même si je n'accroche pas beaucoup à la répétition systématique du "Il y a" et à l'aspect parfois trop sentimentalo-poético-adolescent. J'ai parfois l'impression que les mots sont utilisés plus pour eux-même que pour leur sens et je trouve ça dommage.

Réponse de l'auteur: Oui, je reconnais la justesse du trop sentimentalo-adolescent. La forme par contre, bon, j'avais envie d'essayer ce que ça donnerait. Merci pour le commentaire ! :)

J'aime bien ta réflexion sur les mots longs qui appartiennent au passé. J'aime aussi tes descriptions parce qu'elles me parlent et ne m'endorment pas, ce qui est assez rare. J'aime aussi l'exploitation du thème, même si c'est le cas pour tous les textes que j'ai lus jusqu'à présent dans cette catégorie.

Réponse de l'auteur: Bah, il n'y a pas vraiment de descriptions, plus des détails descriptifs insérés à la narration, je crois, c'est peut-être qu'elles ne t'endorment pas.
Généralement, il y a beaucoup d'exploitations intéressantes aux ateliers, c'est aussi ça qui est chouette.

Merci pour ton commentaire (mais ne crois pas que j'oublie que tu es en retard de critiques par rapport au programme que je t'ai fixé...)

Miam mioum. Très beau texte. J'aime tout, le vocabulaire, le rythme, l'utilisation du thème. J'aime aussi les quelques jeux de mots subtils.