J'aime beaucoup l'univers que tu construis ici. C'est à la fois très crédible et très intriguant. On commence avec des images poétiques du paysage en contre-bas, du voyage... Les informations apparaissent une à une, on assemble le puzzle doucement, et très vite la poésie laisse place à la peur. J'aime beaucoup comment tu équilibres tout cela. On ne peut pas ignorer le post-apo, et tu abordes les problèmes politiques, les privilèges, pour ce qu'ils sont mais sans tomber dans le pathos. J'aime beaucoup la lucidité du personnage principal sur ce point, mais aussi le fat qu'il ne regrette pas et a l'air près à tout pour ces enfants. Les touches de sarcasmes ("les autres... peuvent aller se faire foutre") sont aussi les bienvenues.

L'innocence des enfants apporte non seulement du dynamisme à travers les dialogues, ce qui est agréable avec les passages de narration, mais appuie encore plus là où ça fait mal : l'état de la Terre. La mélancolie du père fait la même chose, on set à quels points les regrets lui pèsent. Tout cela rend le texte très immersifs, je me suis très vite attachée aux personnages comme à l'univers, et j'ai très envie qu'ils survivent ! Bravo pour ce texte :)

"J'espère que vous rirez un tout petit peu" oui bah pas qu'un peu hein !

J'adore le décalage entre le narrateur blasé et cynique qui décrit des faits plus incroyables les uns que les autres. Le contraste marche bien ! J'aime que les descriptions ne soient jamais longues, (et pas vraiment descriptives non plus ? Tu dis que tel attribut est trop ceci ou pas assez cela, mais pas comment l'attribut est en soi) ça nous laisse deviner par nous-mêmes ce à quoi ressemblent les personnages, c'est amusant (la candidate avec les yeux "pas assez nombreux" m'a particulièrement marquée"). Et puis, les parallèles avec le sexisme qui s'accumulent jusqu'à donner une liste longues comme le bras d'attentes absurdes marchent bien aussi, et donne de la profondeur au texte. C'est frais de voir les choses présentées sous cet angle, et ça fait du bien !

Je dois aussi souligner ton travail de création, je sais pas combien de temps tu as passé à inventer tous ces noms mais je suis admirative o/ Un texte sympa et qui marche bien, j'ai passé un bon moment !

Je suis soufflée par l'intensité que tu peux mettre dans seulemetn un dialogue. Tellement, tellement d'émotions, et tout parait si humain. C'est assez incroyable de savoir raconter ça avec des mots (et seulemet des mots, peu importe ce qui les inspre). Je suis fan <3 <3

Oh mais Fleur je sais même plus qui dire à part <3

J'ai l'impression d'assister à un instant volé entre ces trois là, tellement c'est à fleur de peau. Surtout dans la dernière partie du texte (après And it hurts even more to have to be with somebody else), c'est la que la rancoeur de Janet explose le plus, mais c'est aussi là qu'on sent la complicité entre les trois, dans la façon dont Janet défend Heather, dans le récit de leur amitié à trois, la façon dot ils se sont trouvés. On sent que ce sont des personnages qui ont du potentiel, et qui deviendront vraiment attachants et touchants quad on pourra les voir vulnérables (même si Heather est déjà vulnérable... j'aime aussi la façon dont elle s'accroche à ces mots, même si, du coup, je comprends pas pourquoi elle a pas fouillé l'annuaire téléphonique (ou FB ? le texte se passe à quelle époque ?). J'ai aussi hâte de voir la relation avec sa mère).

J'aime bien la façon dont les paroles découpent le texte en plusieurs parties, comme si on avait plusieurs moments décousus. Ce rythme, plus les descriptions du paysage et de la voiture, aident à voir les kilomètres défiler. On plonge vite dans l'ambiance !

Un joli texte, qui marcherait bien en début de roman en effet !

Yeeeees, je suis trop contente d'avoir eu une suite ! L'histoire de Marguerite a donc été entendue :D

Un grand bravo pour l'ambiance angoissante du texte, on s'y croirait avec eux, c'est presque si mes poils se sont pas hérissés. J'ai été prise entre l'excitation et l'assurance de Thomas, et le scepticisme de Franck, et j'ai adoré ça ! Quel suspense ! Le texte a glissé tout seul. :) Les descriptions de l'air, de la lumière, des moisissures, marchent très bien en ce sens (j'ai beaucoup aimé l'image de la maison qui devient presque végétale).

Thomas medium, c'est quelque chose qu'on avait pas eu dans Entité, mais qui marche bien ici, parce que ça ajoute des enjeux intéressants pour le personnage : à la fois sa curiosité, et l'icrédulité de Franck envers lui. Parce que c'est tiré par les cheveux, comme son pendule et son sel, alors c'est très cool de voir que ça marche ! Cette histoire de fantôme attirée par lui est cool aussi, elle ferait presque peur à se mettre derrière lui comme ça ! (Non, en fait, elle *fait* peur, quand on a le point de vue de Franck qui regarde la photo...) Je t'avoue que j'aurais aimé que le climax soit encore plus fort, que Marguerite essaie de lui parler, de le toucher, qu'ils aient une preuve autre que la photo (c'est une des rare choses dont je me rappelle de mes cours de français du collège : une nouvelle fantastique bien réussie, c'est une nouvelle à la fin de laquelle les personnes ont une preuve irréfutable qu'il s'est passé quelque chose). Que Marguerite le gifle d'avoir fait tomber le cadre et qu'il ait une trace de doigts sur la joue, ou qu'elle pleure et que ses larmes réagissent avec l'argent du médaillon, qu'ils trouvent un bout de sa robe coincé dans leurs vêtements...

La toute fin, "quelques heures plus tard", est plus douce, fait redescendre la tension, comme si tu nous libérait de cette maison, retour au monde normal. Ca fait du bien que tu nous alloues cette douceur après c'est aventure, merci haha. Un texte efficace qui m'a fait passer un bon (glaçant) moment !

Je crois que j'ai une préférece pour tes textes kitsh haha, que tu tiennes ou pas. En tout cas, j'ai trouvé le paysage et les émotions très belles ici, on se laisse facilemet emporter :)

J'aime beaucoup ! Très drôle en effet, très efficace, les images et sensations arrivent en peu de mots !