Mon esprit erre au bord d'un précipice
Depuis que tu m'as laissé sur les bas-côtés
De la vie que je ne pensais pas si perfide
Je ne t'ai pas conçu pour cette injustice
Ni signé pour une peine à perpétuité
Et pourtant a sonné la sentence de ton vide
Et quand vient la tombée du jour
Je m'en vais faire un tour et je cours
Mes souvenirs te dessinent constamment
Esquisse d'un regard, d'un sourire d'enfant
J'attends à la rivière
En écoutant "Stephan Eicher"
Je scrute la lisière
De mon existence sans repères
La nuit je mens à moi-même en buvant mon café
Je prends des trains à travers mes profondes vallées
Ton écho résonne jusqu'aux confins de l'insomnie
La musique me tient compagnie en fidèle amie
SD - Le 21/02/23
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