Mais diable qu’avez-vous fait le jour où vous m’avez conçu.
Au regard du résultat, nul doute que le coït a dû être mouvementé ou interrompu.
Certes, vous étiez confiants et aviez raison de l’être.
Le premier coup, de maître, vous dis je :
Un superbe bébé qui allait devenir une très jolie petite fille, une belle adolescente et en fin de compte une très jolie femme.
Pour le coup ultime, un naufrage, une Bérézina, un bébé puisqu’il faut bien lui donner ce nom-là.
Un petit garçon, tronche de chou-fleur sur un corps d’ablette.
Un ado, que dis-je une tige, une perche, une très longue perche.
Mon Dieu où aviez-vous donc la tête ?
Pour finir un homme.
Ben oui, c’est quand même dans la catégorie des bipèdes qu’on a fini par me classer.
Mesurez le mérite de ceux ou celles qui m’eurent en charge durant ces longues années.
Un calvaire, un chemin de croix.
Têtu comme un âne, pas un sou conscient de sa condition le stupide aliboron.
Papa, Maman, lors de vos prochains amours.
Par pitié et par respect pour le reste de l’humanité.
Mettez-en une ou faites vous assister.
De telles façons, à éviter de reproduire une telle calamité.
Votre fils aimant et dévoué et nullement rancunier.
Gigi ou la triste et douloureuse histoire d’un coup manqué.
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