Rivage, ravage
Tout
Est calme.
Tout
Est bien.
Puis soudain
L’affluence,
Des vagues
Qui roulent, s’enroulent autour des rochers,
Soulèvent les navires, s’agrippent aux chevilles,
(Divaguant)
Dévorent et engloutissent la plage, ses rivages,
Se calment
Un temps, puis de nouveau ravagent
Et noient le monde ; ploie le monde sous le poids de l’eau qui écrase,
L’eau qui avale et qui assomme de sa langue lourde
Tout ce qui s’oppose à sa course et résiste.
Les corps solides se font cassants, se font liquides,
Se font traîner sur le sable puis par les fonds,
Sont emportés par le déferlement, se font porter par le courant,
Transportés comme des milliers de fragments
D’étoiles
Qui scintillent sous la lumière crue de la lune
Au sommet des vagues voraces qui ont déchiqueté la vie
(Qui ont répandu la mort)
Et menacent de la reprendre encore.
Les vagues se
Tarissent, ce
Pendant.
La mer se
Retire.
Elle efface
Tout
Et ne laisse
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Nuit d'encre par Pruls
Notes d'auteur :
Plage/Mer (photo personnelle de Samantha Black)
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