La lave
Jaillit
Éclaire le ciel
Allume la nuit
Dévale
Les vallons
Avale
La vallée
Délave
Les plaines
De sa langue ardente et lourde
Tranquillement
Elle avale tout
Les terres, les maisons, les cris
Elle pétrifie
De stupeur
Elle saisit l’effroi
Elle prend ce qu’elle doit prendre
Fauchant sur son chemin
Blés et vies
Puis,
La vorace s’en va elle-même mourir
Au terme d’une lente et douloureuse digestion
Dans les bras de la mer
Qui l’avale
À son tour
Repue
Le feu s’est éteint
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Nuit d'encre par Pruls
Notes d'auteur :
Le volcan
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