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Notes d'auteur :
Thèmes de 2 heures de la nuit du 8 août 2020, sur le mot, Marguerite et la photo d’un champ sous l'orage (Brin Weins sur pixabay)
Le champ était entièrement blanc, mais en se rapprochant, on apercevait de moelleux et doux petits cœurs jaunes. Les marguerites avaient totalement recouvert la surface. Les pétales grands ouverts accueillaient soleil et abeilles dans la même hospitalité joyeuse.
Un éclair déchira l’acier des nuages. Léo éclata de rire. Bras écartés, il se mit à courir dans cette nature sans limite, ses cheveux rouille s’illuminaient au rythme des flashs qui précédaient le tonnerre.
Essoufflé, les poumons en feu, il lui semblait entendre l’écho de son rire et de sa course. Un coup d’œil sur son flanc lui fit découvrir une tignasse charbon agitée autant des soubresauts de la course que de son amusement devant le déchaînement du ciel.
Le jeune garçon finit par se laisser tomber dans l’épaisse végétation, son compagnon surprise, en fit de même. Entre deux éclairs, il n’y avait que le bruit saccadé des deux respirations, et celui, plus léger, de la brise qui soufflait sur la prairie.
Léo se tourna vers son voisin. Le visage fin et bronzé de celui-ci trahissait la vie en extérieur. Léo jeta un œil sur ses bras trop pâles et trop habitués aux manettes de jeux. Son voisin pivota vers lui. Et les prunelles mousses du rouquin se perdirent dans l’éclat doré de celles qui le détaillaient.
« Je m’appelle Lou, se présenta le ténébreux
— Moi, c’est Léo. »
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