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Solitudes par Maelyn | Tout public
Ce que l’on ose appeler solitude n’appartient jamais qu’à nous-mêmes. On le partage avec tant d’autres que l’on devrait s’étonner de se sentir si seuls. Combien d’êtres en ce monde se croient, se savent abandonnés par les autres, par le monde, par ce monde lui-même? Trop pour oser dire solitude, trop pour croire qu’ils sont tous aussi seuls les uns, les autres au cœur de cet univers peuplé de ses six milliards d’humains. Il faut admirer les solitudes du monde et y prêter une oreille attentive car ce sont elles qui nous apprennent à quel point nous sommes seuls au milieu de ce monde où l’on se croit entouré, apprécié, remarqué. Nous sommes tous de simples solitudes parmi tant d’autres. Et si les autres ne le croient pas, qu’ils observent d’eux-mêmes ce qu’ils sont, en leurs corps et âmes, ce qu’ils sont au plus profond, ils comprendront bien, un jour, que là, il n’existe personne d’autre, que là, c’est une éternelle solitude qui les guette à chaque instant.

Catégorie(s) : Contemporain, Tragique, drame, Romance | Série : Aucun
Chapitres: 11 | Terminé : Oui
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Poésie (prose)
Nombre de mots: 3814 | Lu 55396 fois
Publié le 25/02/2011 | Mis à jour le 27/02/2011

Story Notes:
Voici un petit recueil de fragments en prose qui sont concentrés autour du thème des solitudes humaines. Ce fut mon projet de fin de DEC (Diplôme d'études collégiales) et j'en suis encore assez fière, même si je sais que certains sont parfois brouillons, certains moins intéressants. Je vous souhaite une bonne lecture.

1. Captive par Maelyn [Commentaire(s) - 2] (283 words)
Ce doit être mon mouton noir. Trop narratif pour le style recherché dans le projet, j'ai failli le mettre de côté et m'en débarrasser lors de la rédaction de mon travail final. Il y a cependant une simplicité brute qui me ramène à le relire et à tenter d'y décoder un sens poétique.

2. Ennui par Maelyn [Commentaire(s) - 0] (162 words)
Ce doit être l'un de mes fragments les plus poétiques dans le sens pur du terme. Il s'agit au départ d'un exercice de style sur la synesthésie, une figure de style très proche de la métaphore qui consiste à associer des éléments qui sont associés à deux sens différents (par exemple le goût et le toucher).

3. Encore Cela par Maelyn [Commentaire(s) - 0] (199 words)
C'est davantage de l'écriture automatique qu'un récit, contrairement aux deux précédents. C'est cependant l'un de ceux qui me fait le plus ressentir mon thème.

4. Faille par Maelyn [Commentaire(s) - 0] (166 words)
Le moment de la cassure est l'un de ceux que j'exploite le plus dans mes textes en général. Le moment fragile où, au bord du gouffre, on se demande si sauter n'est pas une meilleure option et où le revirement de situation le plus imprévisible peut survenir, un simple coup de vent.

5. Rage par Maelyn [Commentaire(s) - 1] (453 words)
Même plus narratif que certains autres, ce doit être l'un de mes coups de cœur. J'aime la manière dont j'ai décrit les émotions sans les nommer, les images et le vocabulaire.

6. Perte par Maelyn [Commentaire(s) - 0] (263 words)
La solitude, c'est aussi l'absence de l'autre. Je sais, je suis une femme, j'ai écrit dans la peau d'un homme. C'est des choses qui arrivent.

7. Élytres par Maelyn [Commentaire(s) - 0] (323 words)
Définition dictionnaire: Les élytres sont des ailes antérieures, dures et cornées, qui recouvrent au repos les ailes postérieures des insectes coléoptères, à la façon d'un étui.

C'est un petit délire entre moi et une amie qui avions trouvé ce mot d'une splendeur incroyable. Il a une sonorité douce qui me charme.

8. Pluie par Maelyn [Commentaire(s) - 0] (424 words)
Remontez le temps, imaginez-vous enfant. Le passé est parfois plus douloureux pour certains.

9. Partir par Maelyn [Commentaire(s) - 0] (369 words)
La peur d'être seul exprimée avec recul. J'ai écrit ce fragment à partir d'une image qui me troublait et que je trouvait très significative à l'époque.

10. Piano par Maelyn [Commentaire(s) - 0] (341 words)
La musique qui nous accompagne parfois dans nos moments de solitude. J'y voyais les formes de la partition comme une mer où les bateaux dérivent sans jamais trouver le repos.

11. Larmes par Maelyn [Commentaire(s) - 0] (831 words)
Lui aussi est bien narratif pour être jugé comme de la prose, mais il est le résultat final de la série, mon bijou sur le thème. J'espère que vous l'aimerez autant que moi.