Lien Facebook



En savoir plus sur cette bannière

- Taille du texte +

— Sois prudente.

— Je patine depuis que j'ai l'âge de marcher, je devrais m’en sortir, plaisanta Claire pour le dérider.

Face au regard sérieux de Solal, elle acquiesça toutefois. Naturellement, il ne s’inquiétait pas de ses compétences et elle avait saisit l'allusion.

— Passe une bonne après-midi, déclara-t-il finalement.

Ne sachant quoi ajouter, elle s’extirpa gauchement de la Clio et la regarda s’éloigner à vitesse réduite sous de gros flocons. La matinée avait été radieuse mais le temps s’était dégradé, rendant la patinoire extérieure impraticable. Les amateurs de glisse avaient renoncé à son charme authentique, au pied du glacier d’Argentière, en lui préférant la version olympique couverte. Claire était souvent mélancolique lorsqu'elle se rendait au centre sportif. Cela lui rappelait son ancien béguin pour un hockeyeur de l’équipe des Pionniers.

Amour à sens unique. Le premier d’une longue série.

Mais ce n'était pas le moment de ressasser le passé. Quelqu'un l'attendait. En prenant garde à ne pas glisser sur le bitume gelé, elle se dirigea vers l’entrée. Donovan se tenait devant les portes en verre. Le menton enfoui dans le col de sa veste, il piétinait pour se réchauffer. Arrivant à sa hauteur, elle hésita sur la conduite à adopter. Après tout, ils n'avaient pas l'habitude de se retrouver en dehors du travail. Son collègue balaya ses scrupules en lui faisant spontanément deux bises sonores.

— Mmh. Tu sens bon.

— Flatteur.

C’était Donovan dans toute sa splendeur, sûr de lui et charmeur.

— Tu es venue à pied ?

— On m’a déposée, renseigna-t-elle vaguement.

— J’ai cru voir un type.

— C’est possible.

— Est-ce un rival dont je vais devoir me débarrasser discrètement ?

Elle pouffa sans répondre. Il était décidément en grande forme et ce rendez-vous démarrait sous les meilleurs auspices.

— Entrons avant que tu ne te transformes en bonhomme de neige, ajouta-t-il en dispersant les flocons dans ses boucles.

Distraite par son geste tendre, elle ne remarqua pas immédiatement la passante à ses côtés qui trébucha, se raccrochant brutalement à sa doudoune. Déséquilibrée, Claire ne dut son salut qu’aux réflexes romanesques de son partenaire. Il lui avait évité in extremis une chute mémorable. Et la honte implacable qui l’accompagnait. Refoulant son agacement, Claire se tourna vers la malheureuse et la reconnut avec surprise. Il s’agissait de son ancienne compagne de covoiturage. La vieille dame récupérée sur l’aire d’autoroute. Toujours avec son fichu, elle avait cependant troqué ses chaussures trouées pour des bottes fourrées.

— Rien ne vaut la cannelle, la réprimanda-t-elle sans avoir l’air de la resituer.

Interloquée, la brune attendit des éclaircissements. En vain. Le message n’avait pas de suite. Pourtant, ces paroles confuses résonnaient étrangement en elle. Comme un pressentiment. Une intuition. Son inconscient semblait percevoir leur sens caché sans réussir à lever le voile. La grand-mère repartit dans une démarche incertaine en la laissant inexplicablement chamboulée.

— Tout va bien Claire ?

— Heu... oui. C'est juste que... Non, rien, laisse tomber, renonça-t-elle. Allons-y !

Son imagination lui jouait des tours. Mais elle ne ruinerait pas ce rencard tant espéré tel un oiseau de mauvais augure. Elle comptait bien savourer la présence de Donovan. Un point c’est tout ! Après avoir loué leurs patins au comptoir, ils s’assirent sur un banc en bois pour les enfiler.

— Je ne savais pas que tu comptais passer les fêtes à Chamonix…

— On s’est décidé hier soir.

— Pourquoi ici ?

— Pour le Mont-Blanc, expliqua-t-il pince-sans-rire.

— Ah oui ? s'étonna-t-elle en haussant les sourcils.

— J’avais peut-être envie de te voir, avoua-t-il.

Ce n’était donc pas un hasard.

Sa curiosité temporairement assouvie, elle ne chercha pas à fouiller davantage. Pour le moment. A petits pas, ils descendirent les escaliers en moquette grise jusqu’au rebord de la patinoire. En ce début d’après-midi, la clientèle était plutôt familiale. Des enfants s'amusaient à slalomer entre les cônes ou profitaient des chaises colorées. L’atmosphère conviviale était accentuée par les lumières multicolores dansant sur la glace, telle une boule à facette.

— Je te préviens, je ne suis pas un expert.

— Bizarre que tu aies proposé le patinage alors...

— C'est pour que tu puisses m'aider évidemment.

— Ta stratégie perd toute subtilité si tu l'annonces directement.

— Qui a dit que je cherchais à être subtile ?

Elle lui lança une œillade amusée. Indiscutablement, cette approche directe la flattait. Leur flirt anodin prenait une nouvelle tournure prometteuse. Ses espoirs allaient-ils enfin se réaliser ?

— Tu y vois un inconvénient ? s’assura-t-il.

— Pas le moins du monde.

Satisfait, il descendit la dernière marche pour rejoindre la glace et s’agrippa fermement à la balustrade. Elle lui prodigua les conseils élémentaires : rester souple, fléchir les genoux, essayer de glisser en lâchant progressivement le bord. Étant un athlète accompli, Donovan trouva rapidement ses marques. Pour l’aider à s’aventurer plus loin, elle lui offrit ses mains. Un rapprochement qui lui plaisait même si elle déplorait l’épaisseur des gants entre leurs paumes. L’agilité de son élève était telle qu’elle décida de le lâcher complètement. Sans l’avertir. Une méthode radicale testée et approuvée par des générations de patineurs en herbe. Celle-ci ne lui posa d’ailleurs aucun problème puisqu’il réussit à se stabiliser. Il resta toutefois immobile avec une adorable moue dépitée. Pour l’inciter à bouger, Claire s’amusa à tourbillonner autour de lui. Mutine, elle le frôlait puis reculait dès qu’il essayait de la retenir. Elle réitéra sa parade une fois. Deux fois. Trois fois. Suivant attentivement son manège, il ne bronchait toujours pas. Pourtant, le changement était perceptible. Au fil de ses pirouettes, il se transformait dangereusement. Tel un prédateur guettant sa proie.

— Si tu restes aussi crispé sur tes patins, tu auras des courbatures ! le provoqua-t-elle à quelques mètres de lui.

Et soudain, sans qu’elle ne l’ait anticipé, il se lança à ses trousses avec une dextérité invraisemblable pour un novice. En deux grandes enjambées, il fut sur elle. De justesse, Claire l’esquiva et s’élança en riant sur la glace. Une course-poursuite s’engagea. De visu, elle put constater qu’il n’avait absolument rien d’un débutant. Quel comédien. Il l’avait bien eue avec sa soi-disant maladresse. Celui-ci gagnait du terrain et elle redoubla de concentration pour le distancer. Malheureusement pour elle, une blondinette coupa brusquement sa trajectoire et elle dût freiner pour l’éviter. Avant qu’elle n’ait pu redémarrer, Donovan l’avait rattrapée, la plaquant contre son torse.

— Je te tiens, murmura-t-il à son oreille.

— Tu m’as dit que tu ne savais pas patiner ! l’accusa-t-elle en se débattant mollement.

— Naïve. Croyais-tu sincèrement que j’étais du genre à proposer une activité que je ne maîtrise pas ?

— Tout à fait, répondit-elle vexée.

Néanmoins, il n’avait pas tort. Elle aurait dû détecter l'entourloupe dès le départ. Donovan aimait briller. Parader. Il ne partageait pas sa faiblesse ou ses doutes. Jamais.

— Pour la peine, je me rattraperai avec un chocolat chaud demain, promit-il en la retournant face à lui.

— Je ne suis pas de celles qu’on achète.

— Dommage, susurra-t-il en l'attirant un peu plus, sa main toujours sur sa taille.

Il était tellement prêt qu’elle percevait maintenant les fines ridules sur son visage basané. Celles encadrant ses prunelles sombres. Celles autour de sa bouche. Pulpeuse. Attirante. Hypnotisée, elle se força à relever les yeux en s’humectant machinalement les lèvres.

— Oh une princesse aux lèvres gercées, chuchota-t-il en se rapprochant encore. C’est peut-être Labello bois dormant.

— Tu en as beaucoup des blagues comme ça ? souffla-t-elle quasiment contre lui.

— Un stock illimité, affirma-t-il avant de l’embrasser.

Un baiser aussi léger qu'une plume. Déjà il s’éloignait. Comme s’il regrettait son élan. Refusant de se contenter d’aussi peu, elle passa les bras autour de son cou pour l’attirer à elle. Ainsi encouragé, Donovan fit preuve cette fois d'une passion qui la laissa toute étourdie. Elle sentit ses jambes flageoler et son patin déraper mais l’étreinte solide l’empêcha de basculer.

Ce fut bref. Long. Tendre. Intense. A vrai dire, elle ne savait plus très bien où elle en était lorsqu’il la relâcha.

— Ça faisait longtemps que j’en avais envie, confessa-t-il enfin.

Pouvait-on mourir de bonheur ? Elle avait l’impression que tant de félicité allait l’achever. C’était un rêve éveillé. Donovan dépassait ses plus folles espérances. Où était donc passé ce collègue informaticien qui se dérobait dès qu’elle cherchait à concrétiser ? Un revirement inattendu et incompréhensible. Elle voulait l'interroger lorsqu'il se pencha de nouveau vers elle. Ses questions s’envolèrent.

Sur un petit nuage, elle rentra chez elle grâce à la navette gratuite du centre-ville. Au chalet familial, l’ambiance était aux retrouvailles. A cause de leur vol retardé sur une compagnie low cost, Thomas et Juliette venaient juste d'arriver. Ravie, Claire se précipita sur son frère. Six mois qu’elle ne l’avait pas étreint. Elle devait rattraper ça !

— Pitié de l'air ! supplia-t-il rieur en se dégageant. Alors frangine, il paraît que tu es venue accompagnée. Où est l’heureux élu ?

Un peu gênée, elle acquiesça en expliquant que Solal n’allait pas tarder. Mentir sur cette relation la mettait mal à l’aise. Néanmoins, la discrétion était sa meilleure arme. Chaque personne supplémentaire dans la confidence augmentait le risque d’être découverte et elle ne pouvait pas se le permettre.

Afin d'éviter les impairs, elle détourna habilement la conversation sur leur vie londonienne. Le jeune couple était intarissable sur le sujet. Cette fois encore, ce fut le cas. Juliette vanta la dernière comédie musicale qu’ils avaient vue et Thomas renchérit en parlant d'un nouveau pub en bas de chez eux. Finalement, Claire réussit à s’éclipser en prétextant devoir se faire belle pour le réveillon. Même si elle n'avait pas besoin de tout ce temps pour se préparer, la solitude lui permettrait de savourer les instants magiques de l’après-midi. Ensuite, il ne faudrait plus y songer. Elle devrait jouer avec conviction l’amoureuse transie. Cela lui semblait maintenant absurde. Un joug étouffant. Elle aurait voulu profiter de ces premiers émois sans avoir à simuler auprès d’un autre. Or, elle était la seule à blâmer. À l'origine, c'était son idée. En quête de réconfort, elle se fit couler un bain et ajouta des huiles essentielles de lavande et d’orange. Plongeant dans l’eau chaude parfumée, elle laissa dériver ses pensées jusqu’au bras de Donovan. Quelques rêveries plus tard, la brune se maquillait dans le miroir embué lorsqu’on frappa à la porte.

— Waouh ! s’extasia Anna en admirant sa robe émeraude cintrée et son chignon tressé.

Claire lui retourna sincèrement le compliment. Sa sœur resplendissait dans une tunique sombre au tissu plumetis. La future maternité l’auréolait d’une touchante douceur et Claire ne put s’empêcher de caresser son ventre rebondi.

— Alors ce rencard ?

— C’était parfait.

— Parfait comme les petits oiseaux qui gazouillent, le prince charmant sur son cheval blanc et le générique de fin ?

— Presque. Il faisait trop froid pour que les oiseaux chantent.

— J’hallucine ! Ne me dis pas qu’il est venu à cheval ?

— Ha ! ha ! T’es bête.

— Mais allez ! Donne-moi des détails sinon je vais m'étouffer dans ma curiosité.

— D’accord, d’accord. Je m’en voudrais d’avoir deux morts sur la conscience : toi et bébé numéro 3. Que veux-tu savoir ?

— Vous vous êtes embrassés ?

— Eh ! Tu n’y vas pas par quatre chemins...

— C’est un bon indicateur de réussite selon moi. Pas de bisou, échec garanti.

— Dixit la fille qui n’a jamais eu de premier rendez-vous.

— Je me cultive grâce à Closer figure-toi.

— Ciel ! Ne me dis pas que tu lis sérieusement ce torchon ?

— Si seulement. En réalité, j'ai un régime drastique en ce moment. J’alterne entre Tchoupi, Pat' Patrouille et l’encyclopédie des requins. Alors que j'aimerais simplement remplir un quiz qui m'apprendrait quel type de séductrice je suis. Avec une Margarita. Sur une plage aux Bahamas.

— Ah oui ? Je vois. De vraies préoccupations existentielles. Je comprends ton désespoir, se moqua-t-elle. En parlant de lecture, je ne savais pas quel cadeau acheter à maman. Je lui ai pris des pralines et le dernier bouquin de Françoise Bourdin. Tu crois que ça ira ?

— Super ! Elle a tous ses livres excepté celui-là.

— Et toi, tu lui offres quoi ?

— Minute papillon. Ta tentative de diversion est minable ! Revenons à nos moutons, exigea sa jumelle diabolique.

— Argh ! Tu es plus maligne que Thomas sur ce coup-là, regretta Claire.

— Évidemment ! Osez me comparer à notre candide petit frère, s’offusqua-t-elle. Vous vous êtes embrassés, oui ou non ?

— C’est possible.

Il aurait fallu rester impassible et ne rien avouer sous le regard noir. Mais elle était faible.

— Oui. Nous nous sommes embrassés. Plusieurs fois. Voilà, tu es contente ?

— Roooh, ronronna Anna. Très contente. J’avais tort de m’inquiéter alors ?

— Apparemment.

— Pourquoi est-ce qu’il a mis si longtemps à se décider ?

Quelle tête de linotte ! Claire se rappelait avoir eu la ferme intention de l’interroger sur ce point précis. Avant un certain baiser.

— Je lui demanderai demain, se résigna-t-elle en haussant les épaules.

— Vous vous revoyez déjà ? Le jour de Noël ?

— Uniquement en fin de journée. Le salon de thé est ouvert, on ira boire un chocolat chaud.

— Prometteur...

— J'espère.

— En attendant, es-tu prête à rejoindre Solal ? jubila Anna.

— Il est ici ? Le pauvre, tu aurais pu m’avertir !

— Ton petit ami se débrouille très bien, annonça-t-elle énigmatiquement. Il a sorti le grand jeu.

Malgré ses tentatives pour lui tirer les vers du nez, Claire ne récolta que la fuite de sa source d'information dans un tourbillon de gloussements étouffés. Après avoir appliqué une touche de gloss, elle s'empressa à son tour dans les escaliers. S'arrêtant au seuil du salon, elle tendit l'oreille. Parmi les notes cristallines de Douce Nuit et les exclamations de ses neveux, elle reconnut le timbre chaud de Solal. Cela déclencha de drôles de chatouillis dans son ventre. Ce qui était idiot. Au fond, il s’agissait simplement d’une illusion. Le jeune homme jouait un rôle. Un rôle qu'elle lui avait attribué de manière irréfléchie. Rien de plus.

Elle lissa le jupon de sa robe puis s'avança discrètement. À présent, elle comprenait mieux l’enthousiasme débordant de sa sœur. L’étudiant en philosophie s’était mis sur son 31 avec un pantalon noir ajusté et une chemise blanche qui faisait ressortir sa peau dorée. Ses manches retroussées laissaient apparaître des bras fins et musclés. Tenant nonchalamment une coupe de champagne, il discutait avec Thomas.

Classe et négligé. Il était à tomber.

Claire déglutit. Un mouvement infinitésimal qui sembla toutefois trahir sa présence au principal concerné. Il vrilla ses yeux caramel dans les siens et elle en oublia de respirer.

— Tu es très belle chérie, souligna-t-il en lui tendant une coupe.

Reprenant son souffle, elle la saisit d'une main fébrile sans remarquer directement l'utilisation du mot doux. Son incongruité s'imposa peu à peu à son esprit confus. Le faux couple. Sa couverture. Pendant un court instant, elle avait complètement oublié les enjeux de cette soirée. Ce qui n’était naturellement pas le cas de sa famille. Elle sentait peser sur eux l’attention de toute la pièce.

— Merci, mon amour, se reprit-elle en lui caressant furtivement l'épaule. Tu es si élégant. C'est une nouvelle chemise ?

L'assemblée fut rassasiée par le spectacle offert puisque chacun retourna à ses occupations sans plus se préoccuper d’eux. Pour se donner une contenance, Claire avala cul-sec son verre au mépris des bulles qui picotaient sa gorge. Rapidement, une chaleur bienfaitrice se propagea dans ses membres. Un léger vertige aussi. Mais était-il lié à l’alcool ou plutôt à l’intensité qui se dégageait de Solal ? Elle n’arrivait pas à le déterminer. Celui-ci affichait une mimique amusée. Il restait cependant muet. Cela ne la surprenait pas vraiment. Le philosophe parlait uniquement lorsqu'il avait quelque chose de pertinent à dire. Il ne cherchait jamais à combler par de vaines paroles. Si ça ne tenait qu’à lui, il pourrait certainement continuer à la fixer indéfiniment sans qu'un seul mot ne franchisse ses lèvres. Calme et serein. Dans une communication inaudible et mystérieuse. Et plus ce silence s’étirait, plus elle s'embrasait. Une sensation qui menaçait de la consumer toute entière. Il fallait y mettre un terme avant d’être totalement dépassée.

— Prêt pour un marathon culinaire ? demanda-t-elle en se raccrochant à ce premier prétexte.

— Carrément ? la relança-t-il malgré la futilité de ses propos.

— Il y a trois sortes de petits fours, deux entrées, la dinde avec différents accompagnements sans parler des desserts, débita-t-elle. Mais le sucré, c’est après la messe !

— La messe ?

— Ah oui, désolée, je ne t'en ai pas parlé, marmonna-t-elle embarrassée. En général, on va à celle de minuit. C’est une tradition. Tu n’es pas obligé de venir si tu...

— Pas de souci, la coupa-t-il. J’ai de vagues souvenirs d’enfance que je serais curieux de confronter à la réalité.
Note de fin de chapitre:
Merci pour votre lecture. J'espère que vous avez trouvé Donovan à la hauteur (depuis le temps qu'on l'attendait celui-là xD). N'hésitez pas à me laisser votre avis et à bientôt !
Vous devez vous connecter (vous enregistrer) pour laisser un commentaire.