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Notes d'auteur :
Et voici enfin la fin sur : urgence. Je ne suis pas convaincue mais jugez-vous-même. Même s'il y avait urgence pour écrire ce texte ^^
Bonne lecture !
Viviane Torset en était plus que certaine. La porte qui menait à la cage des lémuriens avait été bien fermée par le soigneur. Il était bien trop précautionneux pour s’autoriser un tel manque de rigueur. Et puis, en plus, elle l’avait vu elle-même que la porte avait résisté aux tentatives de Pixie de l’ouvrir. Il devait donc y avoir quelqu’un qui l’avait ouverte pendant qu’ils avaient, tous les trois, été occupés avec leurs cris et la peur du soigneur. Mais qui pouvait bien vouloir faire quelque chose comme celle-ci ?
– Allons récupérer ces deux fripouilles, décida-t-elle. Et refermez bien la porte.

Bon, son plan était de laisser les autres y aller et de se cacher quelque part où elle pouvait observer la porte. Il devait y avoir une explication simple qu’elle pouvait découvrir. Et au moins elle avait un plan pour le faire, à l’inverse du jeune homme qui semblait presque trop paniqué pour faire ce qu’elle lui avait ordonné. Pourtant c’était la seule chose à faire.
Viviane ferma donc la porte elle-même, ignorant les cris du soigneur toujours pris par ces craintes d’infection puis le pressa à l’urgence. Il ne fallait quand même pas que les singes restent dans le froid trop longtemps, n’est-ce pas ? Bon, une fois lui et sa petite sœur sortis en courant, Viviane les suivit pour se cacher ensuite derrière un angle du mur. D’ici, elle avait la porte en vue mais quiconque lâchait les animaux ne pouvait pas la voir – à moins bien sûr de chercher quelqu’un.

Là-bas, par exemple derrière l’autre angle pouvait être une bonne cachette pour quelqu’un qui voulait ouvrir la porte aussi rapidement que possible. Ou même derrière ce banc devant les orangs-outans. Ça avait été osé de rouvrir la porte pendant qu’ils étaient juste devant mais vu la faible distance c’était tout à fait faisable.
Et effectivement, quelques minutes à peine après qu’elle soit sortie du champ de vision du banc, un petit garçon – elle lui donnait six ou sept ans – s’approcha de la porte. Viviane s’y dirigea elle aussi, d’un pas tout à fait détendu comme si elle ne faisait que visiter le zoo. Ou presque puisqu’elle lui adressa la parole.
– Bonjour, qu’est-ce que tu fais ? Je pense que pour regarder les lémuriens, c’est plus facile par ici.

Se faire passer pour débile était toujours une bonne stratégie. Enfin c’était ce qui marchait le mieux dans les livres du moins, parce que les gens racontaient beaucoup de choses sans rapport direct au détective qui ensuite remarquait où se trouvaient les mensonges. Dans la réalité, le garçon la fixait avec de grands yeux puis partit en courant. Malheureusement pour lui, Viviane avait l’habitude des courses poursuite avec Valérie – même si elle perdait la plupart du temps – et rattrapa avant même qu’il ait quitté le bâtiment.
– Pourquoi essayes-tu de libérer les lémuriens ?
Autant être directe. Elle entendait déjà la voix claire et excitée de Valérie se rapprocher. Et avec elle le soigneur qui ne connaîtrait probablement pas de pitié avec ce petit garçon.
– Ils ne doivent pas être enfermés. Faut la liberté pour les animaux !
Elle supposait qu’il répétait surtout un discours entendu quelque part.
– Il fait trop froid dehors, ils vont mourir s’ils y vont, tenta-t-elle de le raisonner rapidement. Tu n’as pas le droit de les laisser sortir.

Cela dit, elle avait dû relâcher sa prise sur son bras car il se dégagea et partit sans la laisser finir son argumentation. Cela n’avait probablement pas aidé quiconque. Mais elle savait pourquoi les lémuriens étaient sortis. Et puis, toute cette histoire avait animé la sortie !
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