Tu n'es qu'une main usée qui caresse le papier jauni d'un livre. L'écho de ce qui aurait pu être, une ombre qui erre entre les draps blancs sur les meubles. La peinture craquelée abandonnée sur le bord de l'établi.
Puis soudain, tu es jeune et le soleil inonde la pièce par la grande lucarne. L'air sent les fleurs séchées et la térébenthine. La toile est blanche, tes mains bariolées. Le pinceau embrasse amoureusement l'ocre sur ta palette. Tu n'es rien sinon l'ambassadeur de la vie, du vent qui agite les cimes, de ce regard échangé au café ce matin, de la clameur du marché et du parfum des lilas. La misère qui creuse ton visage n'est rien devant la beauté et cette joie sauvage qui t'étreint.
Tu es jeune et le monde est tien, et pendant un instant, tu te souviens.
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Notes d'auteur :
Hello !
Cette fois, c'est Charles Aznavour et La Bohème qui ont inspiré ce texte. J'espère qu'il vous plaira, j'ai une grande tendresse pour cette chanson et de très bons souvenirs qui y sont associés !
Cette fois, c'est Charles Aznavour et La Bohème qui ont inspiré ce texte. J'espère qu'il vous plaira, j'ai une grande tendresse pour cette chanson et de très bons souvenirs qui y sont associés !
Note de fin de chapitre:
Merci d'avoir lu !
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