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Notes d'auteur :

Le thème du jour est cette photo de la Librairie lello au Portugal proposé par Mary-m

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Malgré ce qu’elle avait dit à Gaspard, Justine ne pouvait s’empêcher de repenser à cette histoire. Au fond d’elle, elle était excitée de savoir que la magie, la vraie magie existait réellement. Ce coffre, ces bottes en étaient la preuve. Elle était retournée seule dans la masure pour rouvrir la malle et prendre les vieux grimoires qui s’y trouvait. Elle était attirée par ces symboles étranges. Elle voulait en découvrir la signification. Mue d’une inspiration soudaine elle prit son téléphone et photographia les runes gravées sur le coffre.

Le samedi suivant elle se rendit à la bibliothèque. Ce lieu avait une atmosphère très différente des autres bibliothèques. Le bâtiment était très ancien, il ne ressemblait guère aux médiathèques modernes. La bibliothèque recelait de très vieux livres qu’on ne pouvait consulter que sur place avec des gants.

Justine était une habituée des lieux. Cependant, au lieu de se rendre dans le rayon des romans fantasy, comme à son habitude, elle alla découvrir le rayon ésotérique. Elle passa sa matinée à éplucher des différents ouvrages traitant de runes, mais, dans les publications actuelles, elle ne trouva aucun signe proche des symboles qu’elle voulait décrypter. Vers midi elle décida de consulter le catalogue des fond anciens et nota quelques références qui lui parurent intéressantes.

— Tu t’intéresses à la sorcellerie au moyen âge ?

— Euh… oui mentit-elle. Je dois faire un exposé pour l’école.

Justine devait consulter ces livres sur place. Le premier livre qu’elle ouvrit ne lui apporta pas de grandes informations. Le second lui sembla plus intéressant, les symboles ressemblaient à ceux qu’elle voulait déchiffrer, mais c’était un manuscrit dont l’encre était effacée par endroit. Soudain elle crut reconnaitre la forme d’un des symboles du coffre. Elle compara la photo à la représentation. Le doute n’était plus possible. D’après le livre, cela signifiait que l’objet avait été scellée par le sang, que seule une descendante de la sorcière avait le pouvoir de rompre le sortilège.

Justine se sentit oppressée, était-elle une descendante de la sorcière ? Le sang l’avait-elle reconnu ?

Elle referma le livre, rendit les ouvrages à la bibliothécaire. Sur le chemin du retour qui la ramenait chez elle, elle se demanda dans quoi elle avait mis le pied.

Note de fin de chapitre:

Et moi aussi je m'étais demandé dans quoi j'avais mis le pied avec cette histoire. J'espère que vous ne trouvez pas cela trop capillotracté.

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