Je me languis de l'ignorance
Fut un temps jadis entre tes doigts
Avant que toutes les mains
Ne brûlent ma chair
Bannis sont les yeux
J'ai trouvé dans la nuit le silence
La quiétude l'eau sacrée
Des rivières de Delphes
Sur les terres arides
Au gré des tremblements
Les renoncules les centaurées
Les asters fanées
Mon corps n'est plus mien
Zébré de regards lancinants
Lacéré détesté vénéré
Et pourtant
Et pourtant au deuxième des enfers un ruisseau
Toujours cherche la lumière des astres des cieux qu'il révère
Il ne reflète aucun visage aucun nom
Et cascade au bord de la Terre
Vers l'oubli
| En savoir plus sur cette bannière |
Notes d'auteur :
Hello !
C'est marrant, ça fait un an depuis la dernière publication dans ce recueil, six (6!) depuis la première.
Et je suis toujours là.
J'ai rouvert Capitale de la douleur aujourd'hui, mais je ne suis pas Eluard.
C'est marrant, ça fait un an depuis la dernière publication dans ce recueil, six (6!) depuis la première.
Et je suis toujours là.
J'ai rouvert Capitale de la douleur aujourd'hui, mais je ne suis pas Eluard.
Note de fin de chapitre:
Merci d'avoir lu !
Vous devez vous connecter (vous enregistrer) pour laisser un commentaire.