Summary: Être un garde royal n'est pas de tout repos, nous l'allons monter si tôt, car c'est lorsqu'un cadeau du ciel tomba que Murray de son noble poste sombra !
Categories: Historique,
Humour Characters: Aucun
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Nouvelle
Challenges: Series: Aucun
Chapters: 1
Completed: Oui
Word count: 830
Read: 2846
Published: 21/09/2012
Updated: 01/10/2012
1. Murray Deacon by Saule
Author's Notes:
J'avais écrit ce texte au départ en anglais, mais je préfère le poster en français, j'aurais peur des remontrances de grammaire et d'orthographe des modérateurs^^
Bonne lecture...
The Coldstream Guard's Ennemy
Détermination et ruse sont les maîtres mots, nous l'allons montrer bientôt:
Cette nuit, Murray devait vraiment être parfait dans ce qu'il faisait, pas comme son voisin qui montrait une passion dévorante dans l'art de tout rater. C'était son premier jour d'essais en tant que gardien à la cour royale et il savait que Willy White attendait qu'il fît un faux pas pour postuler pour sa place. Mais ça, pas question !
Un brusque bruit sortit Murray de sa léthargie et il regarda aussitôt aux alentours pour voir ce qui l'avait dérangé dans ses réflexions. À gauche, à la lumière de la lune il distingua alors un petit paquet sombre décoré d'un ruban de satin rouge. Il jeta un coup d’œil à l'autre gardien du château d'Hampton Court et vit qu'il n'avait pas réagi, Murray était certain qu'il dormait, c'était presque s'il pouvait l'entendre ronfler. Il ne bougea pas d'un pouce, comme on le lui avait enseigné. Il ne se ferait pas appâter par un cadeau !
Mais un deuxième bruit se fit entendre.
Tic tac tic !
Il se tourna aussitôt vers l'objet et fronça les sourcils. Puis il il mit son fusil à l'épaule, héritage de trois générations de gardes royaux, et s'avança vers le paquet. Mais au moment où il l'atteignait, l'objet recula tout seul de plusieurs mètres, l'obligeant à s'éloigner encore un peu plus de son poste. Il tendit sa main dans sa direction mais le paquet partit une nouvelle fois, impliquant que Murray continuait à s'avancer pour le rattraper.
Ce ne fut qu'au moment où il arriva juste devant un petit arbuste qu'il put enfin l'attraper. Il s'empressa de l'ouvrir et découvrit... un réveil.
Tic tac tic, tic tac tic !
Il se retourna en direction du château dont il était éloigné d'une cinquantaine de mètres et vit avec horreur une ombre entrer dans la cour du château, refermer le portail derrière elle et réveiller par la même occasion le second gardien qui sursauta. Murray se dit que s'il y avait un prix de la stupidité absolue, il serait certain de se le voir décerner !
De dépit, il jeta le réveil par-dessus son épaule et entendit un grand « Ouch ! ». Il fit volte-face et découvrit un jeune garçon avec les cheveux coupés au bol qui avait porté sa main à son front. Le jeune homme vit Murray et fut pris d'un tel éclat de rire que la rougeur monta aux joues du garde royale. Le jeune homme avait à la main le bout d'une ficelle et Murray comprit que le paquet était rattaché à l'autre bout. Il serra la mâchoire et prit le jeune garçon par l'oreille.
-Tu vas voir où nous mettons les petits idiots dans ton genre ! Aux cachots !
-Ahah ah ! Aie aie aie ! Aiiiiiiiiee ! Mon oreille ! Ça fait mal !
-Je sais.
Mais quand Murray arriva à grands pas devant le portail, deux gardes étaient présents, tout habillés de rouge et d'or.
-Que faites-vous encore là ? Un homme est entré dans le château par Saint Geoges !
Son collègue dormait encore. Le nouveau garde le regarda et lui répondit :
-Je sais, vous avez commis une faute en le laissant filer. J'ai envoyé des hommes à sa poursuite. Et vous êtes ?
-Murray Deacon je suis le garde qui occupe cette place que vous avez prise.
-Bien sûr, quelle question, dit-il en riant.
Puis, il retira son casque qui lui cachait la moitié du visage et sourit à Murray. Celui-ci le reconnut instantanément.
-White !
-Je vois que tu as fait connaissance de mon frère, répondit Willy White. Charles, dit bonjours à l'ancien garde royal.
Murray regarda le jeune garçon qu'il tenait toujours par l'oreille d'un air furieux.
-Bonjours m'sieur.
-Tu n'as plus rien à faire en ces lieux mon cher Murray. Ce genre de faute laisse de mauvaises impressions très durables. Charles, tu vas conduire Deacon au bureau du garde principal, il a montré de très mauvais résultats.
Murray le lâcha aussitôt après avoir pris soin de lui tordre une dernière fois l'oreille.
-Les conséquences de ce type d'événement sont lourdes White ! Surtout dans ma famille ! N'as-tu point de conscience ?
White ne répondit pas et fit signe à Charles de s'exécuter. Le jeune garçon lui enleva alors son casque et le prit par l'oreille pour le tirer à l'intérieur de la cour.
-Aie, arrête-ça tout de suite ! Aie aie aie, ça fait mal !
Il y eut un instant de pause où les deux White savourèrent leur victoire sur leur ennemi familial. Puis, ils répondirent :
-Je sais.
The End
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