Amour et manque d'assurance by GG 1952
Summary: Une histoire d'amour.
Et peut-être un petit hommage à Georges Brassens pour sa chanson " les passantes "
Categories: Humour Characters: Aucun
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Aucun
Challenges:
Series: Aucun
Chapters: 1 Completed: Oui Word count: 435 Read: 672 Published: 16/12/2023 Updated: 17/12/2023

1. Chapitre 1 by GG 1952

Chapitre 1 by GG 1952
Il y a de cela, longtemps maintenant.

Dans les bureaux d'une compagnie d'assurances où je travaillais comme apprenti rédacteur.

J'avais remarqué une souscriptrice qui ressemblait, comme deux gouttes d'eau à Marie Laforêt.

Chanteuse, actrice et Femme pour laquelle j'avais une admiration profonde.

Enfin, quand je dis "admiration "

Il serait plus juste de dire que j'en étais follement épris.

Alors avoir son sosie sur mon lieu de travail !

Mon rendement de rédacteur, déjà peu prolifique, s'en trouva de ce fait terriblement affecté.

Heureusement, les congés d'été s'annonçaient.

Cela, allait me permettre de reprendre un tant soit peu mes esprits.

Presque à la même période un méchant coup de froid me fit attraper la mort.

Il s'ensuivit une période d'hospitalisation qui me fit oublier, Marie Laforêt, la souscriptrice et les bouquets d'asphodèles.

À un romantisme éculé, l'absolue nécessité de me soigner fit place.

Les soins prodigués dans les hôpitaux parisiens étaient de grande efficacité et auguraient d'une guérison rapide.

Trois semaines plus tard, j'étais sur pied.

Prêt pour une convalescence dans une petite commune du sud de la France.

Carry le rouet.

Peu de jours après notre arrivée.

Pleurésie virale à bascule.

Du côté droit au côté gauche ou inversement.

C'était viral donc sans traitement.

Je passais donc l'essentiel du séjour face à la mer, assis dans un transat à contempler les estivants s'adonner à des jeux de plage.

Mais on a beau dire, l'air marin, donne une bonne mine.

Septembre s'annonçait, je reprenais le chemin du bureau.

Hâlé, un teint, qui ne laissait nullement deviner les effets délétères de cette foutue pneumopathie.

Mes collègues, des gens pourtant charmants, y allèrent de leurs petits commentaires.

Heureusement que j'avais le certificat d'hospitalisation.

" Bigre des UV à l'hôpital "

" Un don Juan sur le retour "

" Mettre les patients en plein soleil "

Des propos dénués de méchanceté, mais un tantinet ironiques.

Soudain une phrase avec une connotation différente :

" Oh le beau zazou"

Face à moi Marie Laforêt, non la souscriptrice.

Il était impossible que cela me fût destiné

Je faisais volte-face pour voir quel était l'heureux destinataire de ce compliment.

Il n'y avait pas âme qui vive derrière moi.

L'éclat de rire des personnes qui avaient assisté à la scène me fit prendre conscience de ma méprise

Lorsque je me retournais Marie, la souscriptrice avait disparu.

Un bouquet d'asphodèles jonchait le sol.
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