Summary: Il s'agit de l'histoire de jardins, d'espaces aux grands airs, de petits villages et des êtres qui les peuplent à travers leurs histoires du quotidien. Ce sont des textes bon enfants.
Categories: Aventure,
Jeunesse Characters: Aucun
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Roman
Challenges: Series: Aucun
Chapters: 3
Completed: Non
Word count: 2113
Read: 19465
Published: 25/11/2023
Updated: 06/12/2023
Story Notes:
Œuvre en cours de réalisation. La fin est donc un...mystère !
1. Chapitre 1 - Un réveil peu anodin by MimUpsilon
2. Chapitre 2 - L’intrépide de l’aéropostale by MimUpsilon
3. Chapitre 3 : On ne va pas en faire tout un fromage… by MimUpsilon
Chapitre 1 - Un réveil peu anodin by MimUpsilon
Author's Notes:
Coucou, premier chapitre posté = Grande victoire symbolique ! Vous remarquerez que je développe le contexte au fur et à mesure. Si vous avez des critiques constructives, n'hésitez pas, je suis ouvert.
V.2 Relu et corrigé par Bellatrix1992
Chapitre 1 – Un réveil peu anodin
Le petit village de Serclebois est juché au flanc d’une colline tranquille, comme on en connaît aux quatre coins du pays de Balvon. C’est une contrée plutôt tranquille ou liberté rime avec labeur de la terre, au soleil comme sous la pluie.
Notre histoire commence dans ce pays et ce petit village avec, en premier lieu, Hector.
Au crépuscule, dans l’arrière-cour de la maison des Duchesnes, une voix s’élève :
« Hector ! Hé Hector ! Réveilles toi ! Ils sont rentrés, on peut y aller ! » s’écrie Albert en s’extirpant de son pot.
Encore heureux pour ce dernier qu’il ne soit pas fait de céramique, mais de plastique, voilà qui le rend plus souple (et surtout beaucoup moins fragile à condition d’éviter gelées et soleil de plomb).
Sortant son accordéon, Albert saute gaiement de son pot et atterrit sur le pavé. Il s’écrie à nouveau :
« Hector, c’est l’heure, réveilles toi ! ».
« Hmm… Lune … pas levée… sommeil.. » rétorque un Hector encore endormi en s’affalant de plus belle sur l’espèce de grosse fraise rouge en plastique qu’il tient à ses côtés et qui lui sert toujours d’oreiller.
« Non mais, qu’il est lourd celui-là ! Pas étonnant avec sa fraise aussi ! Allez Hector, c’est l’heure te dis-je ! Les humains sont rentrés, on peut y aller. Manfred doit déjà nous attendre ! »
Et joignant le geste à la gaieté, Albert se met en devoir de dérouiller les soufflets de son accordéon. Quelques notes sortent distraitement avant que ce dernier n’entame un joyeux air au plus près des oreilles du grand garnement qu’est Hector. Très vite, les bruits multiples viennent à bout du repos serein du colosse fraisé qui s’écrie :
« Hooo ! Du calme ! c’est bon j’arrive. Arrête donc ton tintamarre et laisses moi me décoller de là. »
Joignant laborieusement le geste à la parole, Hector tente de se redresser et patatra ! Il glisse de sa fraise pour s’étaler de tout son long sur le sol trempé. D’un air grognon, il déclare alors :
« Rohhh avec cette dernière pluie, mon socle de terre est vraiment trempé. J’y crois pas. Encore un mois de novembre à pleuvoir comme le déluge. Regardes moi cette redingote, une pure merveille sculptée et repeinte par le vieux Grédy l’hiver dernier ! A présent, elle est toute tâchée ! »
Se redressant sur ses genoux, Hector s’appuie sur une bordure avant de se lever. Il saisit une feuille de menthe toute proche pour nettoyer son vêtement et se parfumer.
Après tout, ce soir est un grand jour. L’anniversaire d’un ami est toujours l’occasion de courtiser les voisines guillerettes. Et puis, Hector se souvient avec des yeux pétillants de la belle Adeline et de son cochon domestique. Quelle beauté avec sa robe jaune et son bonnet vert de sauge ! Il se rappelle l’été dernier, lors de l’anniversaire du vieux Kermit avoir dansé avec elle après avoir dégusté quelques mirabelles du verger voisin.
Sortant de ses pensées, Hector s’étire et baille aux corneilles. Il secoue sa fraise et l’époussette délicatement de ses doigts polis par l’âge.
« Allez, je te range le temps de la soirée » marmonne-t-il en déposant sa fraise dans un coin de la cour, là ou il sait bien que personne ne viendra lui la prendre.
Les souris se font rares en cette saison et puis, s’il devait en passer une, la belle Ermengarde, cette satané chatte triple idiote du vieux Grédy sera là pour lui faire changer d’idée.
Pendant ce temps, Albert, du haut de ses 15 centimètres, finit son récital puis s’écrie :
« Enfin, voilà mon instrument prêt pour ce soir. Manfred a toujours adoré mes qualités en la matière. J’espère que Florian sera bien là pour immortaliser la fête ! »
Et prenant son instrument en bandoulière, Albert rejoint Hector et lui dit :
« On y va l’ami ! Il faut encore passer chez Bertin récupérer le cadeau pour Manfred. Il va être content, c’est moi qui te le dis ! ».
Le sourire aux lèvres, les deux amis quittent gaiement la cour. Direction : le potager des Kerflins !
Chapitre 2 - L’intrépide de l’aéropostale by MimUpsilon
Author's Notes:
Chapitre 2 V.2, relu et corrigé par Bellatrix1992 sur conseils de Floralys ;)
Chapitre 2 – L’intrépide de l’aéropostale
Entre deux rangées d’oignons et trois lignes de navets, se dresse un maffre de véhicule.
Deux roues de châssis, un queue en à trois ailerons, une avancée en éolienne, ce n’est autre que le guéret de l’intrépide Bertin. Une relique du temps ou il travaillait pour l’aéropostale de Souriville.
Il en a sillonné des contrées, cet aventurier. Mais voilà qu’un jour, acceptant une mission peu commune à la fin de l’hiver, il s’est pris dans une tempête de grêle et a atterri en toute urgence sur le banc de cailloux du jardin japonais des Kerflins. Depuis, plus moyen de faire redécoller l’appareil.
Les Kerflins, au hasard d’un entretien de leur jardin ont bientôt remarqué le magnifique appareil ainsi que son pilote en piètre état et décidé de le conserver. Mais pierre qui roule n’amassant pas mousse, il n’était pas concevable que cet appareil en argile reste à verdir au jardin.
Ils l’ont donc déplacé au potager, en plein parmi les rangées de navets.
L’intrépide Bertin n’étant jamais bien ensommeillé s’éveille au premier bruit venu et ce soir ne fera pas exception.
Il sursaute soudain : Était ce un chat ? Non, certainement pas. Ermengarde et Butterfly ne font pas tant de boucan. Leurs pas félins sont justesse et doigté.
Non, il s’agit sûrement d’autre chose pense intérieurement l’aventurier et scrutant les alentours à travers les rares tiges survivantes des plantations d’hiver.
Au même moment, franchissant le portail en bois du potager, Hector et Albert s’écrient :
« Hého ! Bertin ! Nous voilà ! ».
C’est donc eux…
Avec leur sourires guillerets les deux compères s’avancent, l’un tenant son joyeux instrument et l’autre de son pas assuré. Bertin les voyants arriver leur dit en montrant le noir du ciel :
« Ha, vous voilà bien tardifs. Qu’est-ce qui vous amène ce soir ? ».
Se récriant Hector répond d’un air scandalisé :
« Mais comment, tu as oublié ? Bougre de pétunia de rafiots de courrier que tu portes ! Comment tu fais pour ne pas te souvenir de l’anniversaire ! Manfred nous attend ! Je n’ai de cesse de le rappeler à tout le monde ce soir ! ».
Et Albert, juste à côté de lui, de répondre du tac au tac :
« Tu parles, j’ai du te réveiller ce soir... Tu dormais comme une coloquinte de septembre il y a à peine dix minutes. Enfin, nous voilà réunis, c’est l’essentiel. Alors Bertin en forme ? Où est le cadeau pour l’anniversaire ? ».
Se redressant de sa torpeur d’aventurier qui en a connues de meilleures, Bertin tente de se remémorer la chose. Cependant il a bien l’impression que les mots lui passent au-dessus de la cervelle, comme le pilote soudain captivé par l’infini, observant la mer au loin sans se soucier du reste.
« Bertin ? Hého ! »
Mille millions de mille de sabord ! Qu’est-ce que le petit Albert est impatient !
« Hmmm... le cadeau, quel cadeau ? Hummm… bougre de bois flottés, mais oui le cadeau ! »
Enfin, il se souvient mais la suite n’est guère réjouissante dans son esprit :
« Tu veux parler de cette chose que tante Albertine a confectionné le mois dernier ? Hé bien, apprend que je ne l’ai plus. Le vieux Butterfly est passé par là il y a trois jours et l’a pour son jouet. Il doit à présent se trouver auprès de lui ».
Albert, tout effaré de ce qu’il entend s’écrie :
« Mais, ce n’est pas possible, qu’allons nous offrir à Manfred ? Et la tante Albertine, que va-t-elle penser de nous ? ».
Chapitre 3 : On ne va pas en faire tout un fromage… by MimUpsilon
Author's Notes:
1er des chapitres intermédiaires qui permet à l'histoire de prendre de l'épaisseur. Les péripéties qui en découleront seront rocambolesques.
Chapitre 3 : On ne va pas en faire tout un fromage…
Pas de cadeau ? Par tous les chou-fleurs surgelés de chez Cassegrain, la catastrophe serait colossale !
Hector, paniqué, s’écrie :
« Il faut le retrouver !
« Oui, », répond Albert d’un air décidé. « Nous allons partir à sa recherche et le retrouver !
« Tu es fou ? » s’écrie Bertin. « Des nains contre un chat redoutable qui a fait ses armes à la gouttière ? Voilà un coup à finir en morceaux ! »
« N’en fait donc pas tout un fromage ! » Réplique Albert. « Le vieux Butterfly est trop gras pour nous tenir tête à tous les trois ! ».
A ce moment, passant le museau à travers les fourrés d’oignons et les oreilles frémissantes, apparaît Églantine.
« Salut les amis, comment vous allez ce soir ? Vous n’auriez pas un peu de fromage ? Je meurs de faim ! ».
Et alliant les gestes à la parole, la belle souris tachetée se lèche les babines, la bouche grande ouverte.
« Salut belle compagne » répond poliment Bertin. « Comment te portes tu sur tes quatre pattes agiles ? Pour le fromage, je n’en ai guère ces temps ci, et le malheur nous accablant, nous n’avons guère le temps d’aller en sa quête ».
Hector, se tournant vers elle, rajoute aux propos de Bertin :
« Nous voilà en route pour l’anniversaire de Manfred. Et voilà que Bertin nous apprend que ce satané maffre de Butterfly a volé le cadeau prévu par tante Albertine ! ».
Derechef, Églantine rétorque, les yeux brillants :
« Un anniversaire, voilà qui est intéressant ! On y sert sûrement du fromage ? Puis-je venir ou pouvons nous venir avec mes sœurs ? Voilà quelque chose qui serait sûrement digne de nous égayer. Et puis nous sommes bonnes commères. Nous pourrions vous conter milles et unes fables et on dit de la contrée pour vous divertir ! ».
Hector répond avec dédain du haut de ses quatre-vingt centimètres :
« Des fables, ben voyons, des ragots de grand-mère. Nous savons tous belle Églantine que tous les membres de l’ordre souricier sont des bonimenteurs ! ».
« Ho, voilà qui est exagéré, grand Hector » se récrie la belle Églantine sur un ton scandalisé en amorçant un geste pour tourner dignement les talons.
Mais Albert a une idée :
« Attendez ! Belle Églantine, je suis pour que vous nous accompagnez chez notre ami Manfred ! ».
Hector tente de protester mais Albert lui écrase le pied et lui met un coup de coude :
« laisses moi négocier sombre idiot ! ». Marmonne t-il.
Hector, grimaçant, se tait et masse ses côtes. Églantine sourit, ayant entraperçu une possibilité d’espoir de se fromager l’estomac. Elle écoute avec attention la proposition d’Albert qui reprend :
« Belle demoiselle, notre ami Manfred apprécierait le cadeau merveilleux des récits que vous lui feriez ! Mais il les apprécierait encore plus emmitouflé du poncho que tante Albertine lui a préparé. Aussi, si vous nous aidez à récupérer ce dernier, nous aurons à cœur de vous faire accepter parmi la belle assemblée de Manfred ».
Bertin ajoute :
« Oui, d’autant que vu les tablées de l’année passée, la belle Arvania se sera surpassée en préparations culinaires pour son beau Manfred ».
Églantine, les babines dégoulinantes et l’esprit embrumé par le désir enchaîne :
« Humm… Voilà qui est intéressant. Et le vieux Butterfly est bien moins vif qu’autrefois. Oui, effectivement, contre du gouda et à manger pour mes sœurs. Hmmm… J’accepte et je vais vous aider ».
Albert, tout joyeux leur explique alors son plan...
End Notes:
La suite très bientôt ! :)
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