Summary:
Crédit image : Buste de Néfertiti, exposé à Berlin.
Depuis son enfance, Indiana rêve de découvrir si cette légende qui concerne la reine Néfertiti est vraie. Quelques mois avant ses trente ans, elle fait une découverte dans le grenier de la demeure familiale qui va l'emmener en Égypte.
Categories: Aventure Characters: Aucun
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Nouvelle
Challenges: Series: Aucun
Chapters: 3
Completed: Oui
Word count: 2845
Read: 11881
Published: 13/08/2017
Updated: 15/08/2017
Story Notes:
Dernière épreuve du concours des Douze Travaux d'HPF.
Les contraintes
* 3 Thèmes possible
il vous faudra n'en choisir qu'un
Animaux Fantastiques - Terres d'Afrique - Civilisations Antiques
* Un texte de 3 000 mots maximum
compteur HPF
* Inclure 3 des mots suivants :
en gras dans votre texte
Olivier, Biche, Rose, Vautour, Paon, Dauphin, Feu, Cyprès
* 3 personnages maximum
* Une histoire en 3 chapitres est imposée
cela peut être 3 chapitres de 500 mots.
* 3 jours de défis secondaires, rapportant chacun 30 points bonus.
* Kezako : demain, lundi 7 aout, 3 contraintes supplémentaires facultatives vous seront proposées, à introduire dans votre premier chapitre
mercredi 9 aout, 3 nouvelles contraintes supplémentaires, à introduire dans votre second chapitre, seront proposées
vendredi 11 aout, la troisième et dernière vague de contraintes vous sera révélée, à inclure dans votre dernier chapitre
Bien sûr votre texte devra rester cohérent malgré tout.
1. 1. Le Caire by Mary-m
2. 2. La tombe royale by Mary-m
3. 3. Le collier de Néfertiti by Mary-m
Author's Notes:
Contraintes pour le premier chapitre :
* Votre chapitre fait plus de 1 300 mots - compteur HPF
* Votre récit s'etale sur 3 jours consécutifs
* Un de vos personnages a un âge multiple de 3 (exemple : 9, 30, 105 etc...
Le Caire, le 8 juillet 1990,
– Épices !
– Tissus !
– Tapis !
Un konafa en bouche, je me promène dans le vieux Caire. Cela fait deux heures que je suis arrivée dans la capitale Égyptienne. J’ai rendez-vous dans une heure avec le secrétaire général du conseil suprême des antiquités égyptiennes.
Je préfère faire les choses correctement et demander l’accord de l’Égypte pour me rendre dans la vallée des reines. Les pillards sont très sévèrement punis. J’ai donc fait jouer les relations de mes parents pour obtenir ce laissez-passer plus rapidement. Une femme seule en Égypte aurait suscité des questions, je me suis donc inventé une équipe qui doit me rejoindre dans une semaine le temps de faire du repérage. Si tout se passe comme prévu, je serai déjà dans l’avion du retour en prétextant un manque de financement de la France pour cette fouille. Cela arrive malheureusement très souvent.
En attendant l’heure du rendez-vous, à la terrasse de mon hôtel, je flâne entre les étales colorées en mangeant cette douceur locale. Ce n’est pas la première fois que je viens ici, mais je suis toujours autant émerveillée par ce pays et sa culture.
[…]
Assise sur le lit de ma chambre, les sourcils froncés, je relis encore une fois mes notes en pointant au marqueur rouge différents endroits de la carte. C’est là que mes fouilles vont commencer.
Maintenant que j’ai mon laissez-passer, je peux me rendre dans la vallée des reines sans devoir expliquer pourquoi je suis là. Et comme mes fausses fouilles ne doivent commencer que dans une semaine, le secrétaire général ne viendra pas mettre son nez dans mes affaires. Je n’ai plus qu’à être discrète et j’obtiendrai bientôt ce que je suis venue chercher en Égypte.
A vingt-deux heures, je me rends dans la salle de bain, prend une douche bien chaude. Enfile une légère tenue de nuit blanche, ouvre la porte du balcon et m’allonge sur le lit. Lorsque je ferme les yeux, je rêve comme souvent depuis mon enfance d’une reine Égyptienne.
Le Caire, le 9 juillet 1990,
Devant moi s’étend la nécropole des épouses royale qui s’enfonce dans la montagne libyque. La vallée est juste près de Thèbes, pas loin de la vallée des rois. Derrière mes lunettes de soleil aviateur, je contemple cet endroit que j’ai déjà vu à plusieurs reprises en accompagnant mes parents pour des fouilles financées par la France.
Depuis que je suis enfant, je rêve de venir ici et de découvrir la première le tombeau de la reine Néfertiti. En plus d’être une très belle femme, Néfertiti aimait la magie. Tout comme moi. Selon une légende, qui circule dans le cercle des égyptologues que je fréquente depuis ma naissance, Néfertiti possédait un collier magique qui lui permettait de communiquer avec les animaux. Enfant, j’étais fascinée par cette légende. On me répétait souvent que ce n’était qu’une légende, mais moi, j’y croyais. Et, y crois toujours.
Il y a quelques mois, la veille de mes trente ans, j’ai décidé de ranger le grenier de la vieille demeure familiale. C’est dingue, comme on a accumulé des choses au fil des années. C’est là, que je suis tombée sur un vieux document, écrit sur un morceau de papyrus. Dessus, il y a une carte, des coordonnées et un nom : Néfertiti.
Je sors précautionneusement la carte dessinée hâtivement à la main. Mon aïeul, a fait partie de la mission archéologique italienne qui, en 1903 a découvert la tombe de la reine Néfertari. Un jour, il a découvert une ouverture dans la roche, mais comme l’équipe venait tout juste de découvrir le tombeau de la reine, personne n’a fait attention à cette découverte. Pour s’en souvenir, il a noté l’endroit précis de sa découverte. Malheureusement, il n’a plus jamais eu l’occasion de revenir en Égypte. Il est décédé quelques mois après son retour en Italie.
La vallée des Reines, le 10 juillet 1990,
Le soleil se lève doucement. En chantonnant, j’enfile un pantalon en toile kaki, une chemise légèrement plus claire et mon fidèle chapeau à bords larges brun.
J’ai dormi dans ma tente à l’abri grâce à la roche de la montagne. Je n’ai pas peur de dormir comme ça, et de faire du camping sauvage. Je l’ai fait de nombreuses fois depuis ma naissance dans différents endroits du monde.
Les gens disent souvent de moi que j’ai une forte personnalité : « Indiana, c’est un petit bout de femme qui n’a peur de rien ». Je suppose que cela veut dire que je suis quelqu’un d’indépendante.
C’est le grand jour aujourd’hui. Je vais découvrir le tombeau de Néfertiti. Je le sens. J’avale mon café froid à présent, met mon cahier de notes dans la poche avant de mon sac. Vérifie une nouvelle fois le contenu de celui-ci : corde, lampe torche, pinceau, pelle pliante, … j’attrape mes lunettes de soleil et sors de la tente que je ferme. Même s’il n’y a pas âme qui vive, ne sait-on jamais ! Je recouvre le feu éteint de sable pour couvrir les braises.
Plus motivée que jamais, je marche pendant une demi-heure pour arriver au point de la vallée des reines. De temps en temps, je vérifie la direction sur ma boussole. Je dois faire attention de marcher vers l’est. Encore une heure de marche et je vais arriver sur les bonnes coordonnées.
Avec recueillement, je marche dans ces espaces, cette montagne où reposent de nombreuses femmes, filles de pharaon. Chaque pas me ramène en arrière, très longtemps en arrière. J’ai l’impression de voir ses ouvriers morts depuis longtemps, faire le même chemin que moi pour préparer telle ou telle tombe.
Heureusement pour moi, les tombeaux ouverts aux publics sont de l’autre côté de la vallée, ce qui me permet d’avancer à mon rythme sans être dérangée par les guides et les touristes.
[…]
Je me stoppe, vérifie une nouvelle fois la carte et la boussole. Mon cœur bat rapidement dans ma poitrine, je sens l’adrénaline s’insinuer dans mes veines. J’y suis. Mon rêve de petite fille, va enfin se réaliser.
Doucement, je touche la roche avec mes deux mains. Je cherche un trou même petit que je vais pouvoir agrandir grâce à quelques outils présents dans mon sac à dos. Mon cœur rate un battement lorsque j’en trouve un, pas si petit que ça, mais caché derrière un buisson. Je sors mes gants en cuir de la poche arrière de mon pantalon, les enfile et arrache avec impatience le buisson. J’ai tellement hâte de voir ce qui se cache derrière ce trou.
Je sors la pioche de mon sac et frappe de toutes mes forces contre la roche qui s’effrite doucement à chaque nouveau coup. Je vais y passer du temps, mais ça en vaut la peine.
Au bout de la cinquième tentative, j’ai le front en sueur qui coule jusque dans mon cou. Ma chemise me colle au dos. Mais, mon ardeur ne faiblit pas ! Que du contraire ! plus le trou s’agrandit, plus j’y mets toute mon énergie. J’y suis presque. C’est ce que je me répète encore et encore.
Lorsque c’est suffisamment grand pour que je puisse me glisser à l’intérieur sans trop de soucis, je me laisse glisser sur le sol poussiéreux. A bout de souffle, je reprends ma respiration.
Je bois de grandes gorgées d’eau de ma gourde. J’attrape un mouchoir en tissu que j’inonde d’eau et me rafraîchis le front et le cou avec.
« – Ne jamais se précipiter »
C’est vraiment difficile d’appliquer le premier conseil que j’ai reçu lorsque j’ai dit que je voulais devenir archéologue à mon tour. Alors que, je meurs d’envie de plonger tête la première dans le tombeau de la reine Égyptienne.
La première chose à faire est de vérifier les alentours immédiats de l’entrée de la tombe. J’allume la lampe torche et éclaire l’intérieur.
2. La tombe royale by Mary-m
Author's Notes:
Contraintes pour ce chapitre :
* Votre texte sera écrit majoritairement à la première personne
* Votre chapitre doit se dérouler en été
* Un de vos personnages est une femme
– C’est parti, je me motive en sortant la lampe frontale de mon sac à dos.
Une fois l’indispensable outil sorti, je glisse à l’intérieur du trou mon sac.
Maintenant que je suis rassurée quant à l’environnement immédiat de l’entrée et d’éventuels dangers, je me faufile doucement dans l’entrée assez grande pour ma fine silhouette. La roche s’accroche à mon pantalon, mais cela ne m’arrête pas. Il m’en faut plus pour m’arrêter si près du but.
– Aïe, je marmonne en m’éraflant les coudes sur des débris de roches lorsque je tombe au sol dans un bruit sourd.
Je me redresse rapidement et me frotte les coudes écorchés. Je ressens enfin la joie de faire une grande découverte de l’histoire.
J’allume la lampe frontale et regarde bouche bée autour de moi. Sur les murs, de nombreuses représentations de la reine Néfertiti. J’ai toujours été fascinée par son regard. De profil, elle m’observe. Nekhbet, la déesse à tête de vautour est gravée dans la roche pour son rôle de protectrice des accouchements. Néfertiti a eu six enfants.
– Je ne veux juste que ton collier, je murmure en fixant la représentation de la reine sur le mur, comme pour conjurer d’éventuelles malédictions.
J’ai l’impression de la voir me sourire légèrement comme pour me rassurer et m’encourager à m’aventurer plus en profondeur dans la montagne.
J’avance à petits pas. Je ne veux pas risquer de casser quelque chose d’important. Ce n’est pas mon but.
D’ailleurs, une fois sortie d’ici et retournée en France, je déposerai le papyrus et mes notes dans le casier d’un confrère qui doit venir en mission archéologique en Égypte l’an prochain. Néfertiti sera bientôt dans la lumière.
A quelques pas devant moi se trouve des escaliers taillés grossièrement dans la roche qui sont légèrement abîmés par le temps.
Ce n’est pas le moment de se casser quelque chose alors, je prends mon temps. Je prends le temps de regarder autour de moi, de découvrir ce tombeau dont j’ai tant rêvé enfant.
Lorsque mon pied quitte la dernière marche, j’arrive dans une grande salle au plafond haut. La toute première salle car , il est de tradition d’en avoir plusieurs pour y ranger le matériel dont aura besoin le mort dans son autre vie. Il y a donc beaucoup de matériel de la vie quotidienne.
Dans celle-ci, il y a des banquettes en or, ce qui ressemble à une coiffeuse. J’ai envie de m’attarder sur chaque objet et de les répertorier dans mon carnet de notes.
Mais, avant tout, je veux surtout m’assurer que cette légende est bien vraie. Que ce collier dont je rêve presque chaque nuit depuis plus de vingt ans existe bel et bien.
Je suis éblouie par la décoration de sa tombe. Je ne devrais pas car je connais le travail merveilleux des artistes égyptiens. Et surtout, ce n’est pas la première tombe que je vois, mais, celle-ci est tellement importante pour moi, que je m’émerveille à chaque nouvelle illustration sur la roche.
A la sortie de la salle, il y a des escaliers qui ont mieux vécu les ans que les premiers, je les descends le plus doucement possible pour ne pas trébucher bêtement et m’enfonce encore plus dans la montagne. Je ne suis pas claustrophobe. C’est un avantage quand on aime s’aventurer dans des endroits clos à des kilomètres sous terre.
Pendant plusieurs années, j’ai fait des recherches sur le décès de Néfertiti. Je voulais en savoir un peu plus sur sa tombe. A vrai dire, dès l’enfance, c’était une idée fixe d’en apprendre davantage sur elle. Les scribes de l’époque notaient tous avec des détails saisissants. Il en était de même pour les rites funéraires. Je sais donc que le collier ne se trouve pas dans le sarcophage royal. C’est un collier à valeur sentimentale qui se trouve autour du cou de la momie. Mais celui qui m’intéresse ne doit pas se trouver très loin. Sans doute dans la même pièce. Déposé là par une servante très dévouée à sa reine.
Grâce à mes connaissances sur les tombes royales, je crois savoir où se trouve la salle du sarcophage.
3. Le collier de Néfertiti by Mary-m
Author's Notes:
Contraintes pour ce chapitre :
* Votre chapitre sera ecrit au présent
* Il s'écoulera 3h entre le début et la fin de votre chapitre
* Un de vos personnages doit mourir.
Ma montre bip et s’allume. Il est onze heures, c’est une habitude de la faire sonner toutes les trois heures. J’ai toujours peur de me perdre dans mes rêveries. C’est un moyen de me faire rester les pieds sur terre.
Devant moi, il y a une immense salle. Je sais d’avance qu’il y aura quatre piliers. J’en vois d’ailleurs un juste face à moi. J’y suis. J’ai réussi. C’est la salle du sarcophage.
Mon estomac pourtant habitué au repas sur le pouce pendant les fouilles, se tord douloureusement. C’est vrai que ce matin, j’étais bien trop stressée pour réussir à manger un vrai petit-déjeuner. Pour le faire patienter, je glisse dans ma bouche un caramel qui me colle directement aux dents.
L’excitation du début a cédé la place au recueillement. Je m’avance presque religieusement. Je sais que Néfertiti n’est pas loin de moi. Et, je ne veux pas déranger son sommeil éternel.
Mon souffle se coupe lorsque je le vois. Le sarcophage en or qui trône fièrement dans la pièce. Du bout des doigts, je touche celui-ci comme pour être certaine que je ne rêve pas encore une fois.
– Merci de m’avoir accompagné toute ma vie, je souffle en me recueillant.
Je ne sais pas ce que je vais faire en sortant d’ici. Maintenant que le but de ma vie est presque atteint.
Je regarde autour de moi, la pièce est aussi remplie que l’autre pièce. Il y a un trône en or, son trône. J’ai envie de m’y asseoir, mais je ne veux surtout pas risquer d’abîmer un héritage du passé. Ce sera dans une autre vie.
Il y a plus loin une table en bois peinte à la main. Les dauphins peints sont toujours intacts et joyeux en sautant hors de l’eau. Dessus se trouve une boîte à bijoux en bois ainsi que plusieurs colliers, bagues, bracelets. L’oeil d’Horus, Ankh, scarabée tenant entre ses pattes le disque solaire. Ces chefs-d’œuvre, sont incrustés de pierres précieuses comme le quartz rose.
J’avale difficilement ma salive lorsque je vois à deux pas droit devant moi, un buste représentant Néfertiti. Il est posé sur un autre meuble. Je fixe le collier déposé autour de son cou. Je sais que c’est celui que je cherche.
Comme hypnotisée, je m’avance dans la pièce sans le quitter des yeux. Je n’ose même pas cligner des yeux de peur de le perdre de vue rien qu’une seconde. C’est un lourd pectoral en or, décoré de fleurs de lotus émaillés. En son centre, le symbole de la vie y est représenté. Mes mains tremblent légèrement lorsque je le touche pour la première fois. A ce contact, j’ai l’impression de sentir toute la magie qu’il cache.
Avec des gestes étudiés pour ne rien casser, j’enlève le collier du buste de la reine qui me fixe sereinement et le passe autour de mon cou pour ne pas le perdre. Je sens le poids du bijou sur mon corps. Ma mission de réussie, je retourne près du sarcophage et lui sourit : – Merci ô grande Néfertiti. Je veillerai sur son collier jusqu’à ma mort.
Lorsque je sors de la tombe, une heure et demie plus tard, pour me rendre dans ma chambre d’hôtel au Caire, y chercher mon appareil photo, je prévois de revenir le lendemain matin. Je peux me permettre de rester en Égypte encore quelques jours. Le temps de découvrir tous les secrets de la tombe royale. Je veux être certaine que le moment venu quand la mission archéologique française fera la découverte officielle, que tout soit fait correctement. C’est important pour moi de rendre hommage à celle qui m’a accompagné une partie de ma vie.
Il est presque deux heures de l’après-midi lorsque j’arrive dans la capitale Égyptienne. Je hèle un taxi pour me rendre dans le restaurant où j’ai l’habitude de manger quand je suis ici. Il se trouve dans le vieux Caire. Il y a des bouchons et nous avançons lentement. Je ne vois pas ce qui se passe avec le bus devant nous qui me bloque la vue. Mais j’ai le temps.
Le dos contre le siège, je ferme les yeux. Pour la première fois de ma vie, je me sens bien. Apaisée. Sous mon chemisier, je sens le collier refroidir ma peau. J’ai tellement hâte de découvrir si la légende est vraie. Si le porteur de ce collier peut vraiment communiquer avec les animaux.
Ma montre bip. Il est quatorze heures. J’ouvre les yeux. Cela fait cinq minutes que nous ne roulons plus. Je ne sais pas ce qui se passe. Les badauds se promènent dans les rues. Je suis en train de me demander si je ne vais pas sortir du taxi et continuer à pied lorsque le bus devant nous explose dans un bruit assourdissant. J’ouvre la bouche pour crier mais aucun son ne sort de ma bouche.
Tout le reste se passe très rapidement. Le bruit. Le silence. La douleur. Le froid. La mort.
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