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Un petit historique
Le terme a été créé par Roland Barthes dans Le degré zéro de l'écriture (1953) pour désigner le phénomène qu'il observait de plus en plus chez les auteurs d'après-guerre. Toutefois, le terme peut toujours s'appliquer pour des œuvres plus récentes, et est souvent associé, en France, à la collection Blanche des éditions Gallimard, qui a remporté plusieurs prix littéraires.
Qu'est-ce que l'écriture blanche ?
L'écriture blanche, ou parfois appelée littérature blanche, renvoie aux textes qui ne relèvent pas de la littérature de genre. Elle se caractérise par un minimalisme stylistique, où l'émotion est fortement annihilée, ce qui la démarque des autres formes de littérature. Elle vise la neutralité et ne laisse pas percevoir d'écran entre elle-même et le réel. On peut la comparer à une voix blanche, atonale, où le héros est spectateur de ce qui lui arrive. En opposition à la littérature noire (ou de genre), elle est souvent jugée d'être d'un niveau littéraire supérieur.
Quelques exemples
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Maurice Blanchot
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L'espace littéraire, 1955
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La folie du jour, 1973.
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L'écriture du désastre, 1981
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Après coup, 1983
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L'instant de ma mort, 1994
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Albert Camus
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L'étranger, 1957
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Jean Cayrol
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Poèmes de la nuit et du brouillard, 1946
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Lazare parmi nous, 1950
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Sources
Wikipedia => https://fr.wikipedia.org/wiki/Litt%C3%A9rature_blanche
Rougepolar => http://rougepolar.unblog.fr/2019/10/25/litterature-noire-et-litterature-blanche/