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Date: 17/04/2021 18:37 Title: Né en 17
Bonjour Morgwen,
Je lis ton texte qui a été proposé pour les Sélections Flamboyantes sur le thème des textes historiques.
Je trouve intéressant l'alternance de points de vue entre Gustav, Adelaïde et Johannes. On retrouve vraiment les thématiques liées à la guerre, ce côté gâchis que la guerre crée, ces drames humains qui font la petite histoire et la grande.
J'ai apprécié les références à la chanson de Goldman, ainsi que le fait que tu aies nommé les lieux, grades, en allemand, ainsi que tu le précises en note de fin d'histoire.
Merci pour cette agréable lecture,
A bientôt :)
Date: 01/04/2021 21:24 Title: Né en 17
Coucou :)
J'ai lut cette fic qui a été proposée pour les sélections flamboyantes sur le thème historique.
Mais non cette fin !! Et Johannes qui devient tortionnaire après ce que sa mère a vécu, je m'en remet pas.
J'ai été happée par cette histoire.
Selket, membre de l'équipe des podiums
Date: 23/04/2018 15:09 Title: Né en 17
Cette nouvelle est vraiment superbe, j’ai apprécié te lire du début à la fin, même si le sujet n’est pas forcément le plus joyeux que l’on puisse trouver.
Ce que j’adore le plus, c’est d’avoir là des guerres du point de vue allemand. Il ne faut pas se voiler la face, on préfère toujours les textes du côté des « vainqueurs », du côté des Français, parce que ça représente ce que nous sommes, mais là c’était exactement ce qu’il fallait. Tu ne dénigres pas complètement la France mais tu nous présentes des Allemands au front, leurs inquiétudes et tous ces sentiments qui touchent sans aucun doute les soldats de tous les camps. C’est assez émouvant dans le sens où on a un personnage en début de texte qui attire l’attention, on sait qu’il a perdu ses parents à cause de la guerre et on imagine beaucoup de choses à son sujet. Au fur et à mesure, ce sont Gustav et Adelaide qui entrent en scène et tout bascule. Leur histoire d’amour est touchante, aussi bien à travers le récit en lui-même qu’à travers les brèves évocations des lettres. On ressent les sentiments, et c’est juste dommage pour eux qu’ils soient réunis parce que Gustav a été blessé. D’un autre côté, c’est vraiment très beau à travers le climat de la guerre et il y a un sacré contraste avec les forces de frappe. Du coup, je me suis fait avoir avec l’enfant parce qu’on a l’impression au tout début qu’il a simplement perdu ses parents à cause de la guerre mais c’est beaucoup plus perfide que ça. Je ne m’attendais pas à un abandon pur et dur de la part de son père mais ça peut se comprendre puisqu’il a perdu sa femme à cause de l’enfant (je ne dis pas pour autant que je cautionne son comportement mais il est compréhensible dans ce contexte). C’est juste un peu perturbant de se rendre compte que ces événements vont précipiter leur enfant dans la Seconde Guerre Mondiale.
Concernant le reste, hormis tes personnages qui sont tous magnifiques, j’ai adoré avoir un aperçu historique vis-à-vis des noms des villes. Le fait que je sois Lorraine y est aussi pour quelque chose, parce que ça me rappelle mes cours d’histoire avec quelques détails sur ce qu’il y a eu dans la région et les environs. Pareil, l’utilisation des grades en allemand ajoute une petite touche de réalisme en plus qui s’accorde très bien avec le reste. J’avais juste envie que cette histoire ne finisse jamais, qu’elle ne se termine pas, parce que c’est intéressant à lire, qu’on se pose des questions, qu’on plonge dans le camp « ennemi » pour les aperçus de la guerre. Et la fin n’est certes pas très joyeuse mais elle est vraiment dramatique et clôt le récit dans le même rythme que tout ce qu’il y a eu à lire depuis le commencement de l’histoire. On s’attache rapidement à tes personnages et leur destin n’est pas enviable mais il y a un quelque chose d’indéfinissable derrière qui fait qu’on a la sensation de les connaître. Et même s’ils sont allemands, même s’ils représentent le pays contre lequel la France s’est battue, il y a toujours ce sentiment d’avoir face à soi des êtres humains, peu importe leur origine, leur religion, leurs pensées et c’est une belle manière de rappeler que ceux qui se battent sont comme nous.
Et la référence à la chanson de Goldman est poignante aussi parce que c’est un beau texte qu’il nous offre et je trouve que tu lui rends hommage avec tes propres mots. C’est un voyage dans le temps magnifique, j’ai l’impression de ne pas avoir assez de choses à écrire pour mettre en valeur ton texte.
Date: 21/04/2017 10:51 Title: Né en 17
Cette histoire est terrible. On comprends bien la rancoeur de Johannes. Même si je n'approuve pas la décision de Gustav d'ignorer son fils, je peux comprendre son désarroi.
J'arrive pas à voir comment Johannes est différent, mais malgré ma frustration, j'aime bien ce mystère.
Je t'avoue je ne parle pas allemand, et les mots en allemand (même si j'ai compris que c'était les grades des militaires, les noms des villes) ça m'a assez destabilisée.
Bref, ton texte est un beau texte, et c'était intéressant de voir le point de vue de soldats allemands. De montrer qu'ils ont souffert autant que les français dans cette guerre. Les soldats adversaires sont ni "méchants" ni "gentils" ils ne sont pas les décisionnaires, juste des gars qui n'ont pas eu le choix (du moins pour la majorité), qui ont du aller au front. J'aime bien, ce point de vue.
Date: 23/07/2015 12:45 Title: Né en 17
Pour une fois, ça change de voir une fiction sur 14 18 écrite du point de vue allemand. Bon point pour la fin qui se rapporte à la guerre de 39 45. Bravo !
Date: 12/10/2014 23:12 Title: Né en 17
Ton texte m'a remuée Morgwen ! Tu montres l'horreur de la guerre par les combats mais aussi par l'absence de médecine et par la perte douloureuse d'être chers. J'ai beaucoup de mal à trouver les mots pour commenter ton texte parce qu'il m'a vraiment touchée. Alors juste bravo et merci !
Date: 27/09/2014 11:06 Title: Né en 17
J'ai beaucoup aimé la forme que tu as adoptée pour écrire ce texte, ces petits épisodes qui permettent de garder une certaine concision dans le récit, qui limite le flot de sentiments tout en le condensant et le rendant, du coup, bien plus intense. L'histoire est dure, très triste, et en même temps placer Leidenstadt (cette chanson est une pure oeuvre d'art!) ici, c'est rendre l'histoire moins singulière, c'est montrer un seul détail d'une immense céramique. La fin est très forte aussi...
C'est un beau texte Morgwen.
Date: 08/05/2014 17:29 Title: Né en 17
Et bien quel texte ! Dérangeant, dur, mais je l'ai trouvé vraiment bien tourné. Ces petits épisodes résument au mieux ce qu'a du être la vie de Gustav et Adelaide pendant la guerre, et des nons-dits, on comprend parfaitement la hainde de Johannes.
Bravo !