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Date: 19/09/2014 21:27 Title: Chapitre 1
Je pensais avoir saisi le sens de l'histoire et au final, la dernière phrase me laisse perplexe. Ce "N'empêche, j'ai mis pas mal de temps à la suicider, Aline" me fait douter de la passivité du narrateur dans son suicide? Sa nouvelle vie?
En tout cas, j'adhère à cette spontanéité un peu brouillonne, où le narrateur lâche tout: l'histoire d'Aline, leur lien de parenté ( si j'ai bien suivi, ils ont le même père ?). Ce "je" est intriguant, tout comme Aline et j'aime beaucoup les majuscules, ça donne un plus à ton texte.
Date: 19/09/2014 11:08 Title: Chapitre 1
Hello. C'est vrai un bon texte que ton Aline, dis donc.
Je t'avoue que je m'attendais pas vraiment à ce ton ; je ne sais pas pourquoi parce que finalement il colle bien à ton résumé. J'aime bien cependant parce qu'il y a de la simplicité dans la voix de ce narrateur, une attitude désabusée qui se fait clairement entendre et qui et ponctué d'un brin de vulgarité sans vulgarité. C'est vraiment bien fait.
Je suis tombée en extase devant certaines de tes phrases, de tes expressions. J'adore la manière que tu as d'employer le verbe suicider, c'est vraiment délicieux à lire. La manière de parler que tu donnes à Aline est cool du coup, parce que ça donne un côté déphasé par rapport au langage lambda.
L'histoire de famille est excellente également. Surtout qu'écrit ainsi ça sonne très naturel et j'ai même eu la brève impression de me trouver dans une famille comme les Rougon-Macquart (c'est un compliment à mes yeux, bien sûr).
Très bon texte via-ferata. A bientôt surement sur un autre de tes écrits.
Date: 31/07/2012 01:23 Title: Chapitre 1
Rah purée mais c'est fichtrement bon, ça, tu le sais que c'est fichtrement bon ?
Juste quelques mots jetés sur la table du café. La serveuse les étalait avec son éponge quand on partait, et c’était pâteux comme tout. Des fois, je suis un peu jalouse. Parce que c'est fichtrement fichtrement bon.
Bon. Le style. J'adore. C'est juste... entre l'évidence, le désabusé un peu vulgaire, et la phrase qui fait tilt. Il y a de la perfection là-dedans.
L'histoire, ces relations familiales, c'est très bien joué aussi. C'est encore plus tordu que Macha qui se tape sa belle-mère pendant son père la trompe avec sa mère. Et pourtant j'étais pas mal fière de moi sur ce coup-là.
Et Aline, c'est un très bon personnage, bien sûr. La révolte, les suicides, ce qu'elle projette sur le narrateur...
J'aime le début aussi, cette localisation dans un présent ici/maintenant de l'écriture, pour ensuite t'en détacher complètement. (Bon, ça me donne un peu l'impression aussi que tu as commencé à écrire sans vraiment savoir où tu allais... J'ai raison ? Mais n'empêche que ça donne une atmosphère que j'aime.)
Enfin, j'aime beaucoup comment tu as utilisé le sujet "on n'éclaire pas le soleil", c'est une très bonne conclusion pour le texte, allié à ce "Et ça faisait mal." c'est vraiment fort.
Ah, oui, dernier truc. J'ai adoré le concept de deux textes qui se répondent au sein du même atelier. C'est vraiment cool.
Réponse de l'auteur: Non, mais voilà, plus on avance, plus je vois des possibilités de jouer avec les ateliers. C'est vraiment amusant, c'est un défi, et puis plein de ton sur une histoire, c'est le bien, alors voilà.
(Tu sais que mes relations sont plus tordues que les tiennes. Tu ne peux rien contre ça, tu pars avec un handicap parental bien trop lourd...) Bon, je dois dire qu'Aline fait partie des personnages dont je sais en les écrivant qu'ils sont fait pour te plaire. C'est comme le présent, tout ça. Ca a depuis longtemps cessé d'être original, mais ça marche et c'est le bien. (De mémoire, j'ai commencé à écrire en ayant déjà l'idée de l'Aînée en tête mais en ne sachant pas où j'allais, mais j'ai dû déterminer mon histoire vers le deuxième chapitre, sans pourtant déterminer une suite d'événements.)
Bref, merci tardif pour ton commentaire, grand viking.
Date: 19/07/2012 14:23 Title: Chapitre 1
Autant l’Ainée, j’ai pas accroché, autant Aline, j’ai agrippé !
J’aime beaucoup le monologue, l’adresse au lecteur, dans un style oral très prononcé. Il est bien rythmé et nous embarque dans le récit.
J’aime aussi l’abime de « L’Ainée », l’histoire dans l’histoire et l’histoire qui se répète. Cette sorte de fatalité d’ainesse.
On croit d’abord à une histoire d’amour, de couple, car c’est évidemment une histoire d’amour en quelque sorte. Une histoire de liberté et de libération aussi, et un peu aussi le récit de la quête initiatique réussie d’Aline, et celle inexistante du narrateur qui lui ne vit que par l’évolution d’Aline.
Il a des trucs que j’adore, des détails, mais que j’adore, comme « son usine de traite de la laine en Irlande » (fallait bien caser « laine », je sais, mais j’aime). Et puis tout le thème du suicide, c’est très beau. Et ça mériterait un plus ample approfondissement, que je ne ferai, ou plus tard, un jour, jamais.
Réponse de l'auteur: L'histoire dans l'histoire, c'est effectivement la raison d'être d'Aline (et celle de l'Aînée aussi, un peu, parce que sinon cette histoire dans l'histoire-ci perdrait un peu, je trouve). Et oui, pour le reste, et merci pour ta critique ! (je réponds avec un peu de retard, désolée...)