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Date: 04/11/2011 22:07 Title: Omen
Tu vois, c'est un hasard assez étrange parce qu'au moment où je m'étais décidée avec peine à commenter ton texte, je lis ton commentaire pour marionnette et tu dis exactement ce que j'allais t'exprimer...
Je lisais ton texte, et j'avais mal, parce que tes mots, on aurait dit les miens, on aurait dit mes sentiments, comme si on m'arrachait un bout de ma vie, et tu n'as pas idée comment ça me trouble.
Et puis, c'est tellement beau!! C'est fluide, c'est poignant, c'est un cri du coeur avec une goutte de nostalgie, c'est... C'est indéfinissable, c'est une oeuvre d'art. Je pourrais relire et relire tes textes et je ne pense pas que je m'en lasserais, ça me fait toujours autant d'effet.
Voilà... C'était pas très constructif moi non plus mais il fallait que je le dise..
Réponse de l'auteur: Je crois au contraire que j'ai idée.. Après tout, je t'ai fait la même réflexion ^^
Et, tu sais, ta critique, je la lis, je la relis, elle me fait super plaisir, mais je ne peux rien y répondre, juste me contenter de sourire stupidement dans mon coin. Merci beaucoup ! Ca me fait vraiment plaisir que mes textes continuent à te plaire
Date: 19/10/2011 18:25 Title: Omen
Choupinette,
j'ai toujours du mal à commenter tes textes, parce que je les lis, je les trouve juste beaux, et à part ça, j'ai l'impression que tout mes mots seront fatalement vains.
Malgré tout, je vais quand même essayer de dire quelque chose sur celui-ci.
(Et déjà, je suis bien heureuse de t'avoir détourner du poisson salé.)
Bon, un je qui s'adresse à un tu, du présent. Chez toi, c'est plus tout à fait une nouveauté, plutôt, au contraire, une marque distinctive, mais c'est toujours aussi bon. Moi, j'aime. Tout simplement.
Les mots sont littérature, je suis ta rature
Tiens, c'est marrant, dans un vieux poème impubliable et illisible, j'avais joué sur cette rime.
Je me souviens que c’était étrange, et que je l’ai vite oublié. J'aime tes contradictions et leur air d'évidence.
Bon, ensuite, moi je sens Morgane dans ce texte. La mémoire et le savoir, l'échec, l'enfantement.
Néanmoins je sens aussi plus, je sens différent.
Il y a de Morgane dans ta narratrice, et en même temps ce n'est pas Morgane.
Quoiqu'il en soit, j'aime. Beaucoup.
Réponse de l'auteur: *omnigni'* coeur coeur merci !
Oui, non, on ne peut clairement pas dire que je fais dans le nouveau pour ce texte, mais bon, le je présent à tu, voilà, c'est... voilà.
(dois-je en déduire que ma rime est impubliable et illisible elle aussi ? Enfin, elle est assez évidente, il faut dire)
En fait, l'idée d'échec, je l'ai eue quand j'ai lu Merlin. Et je l'ai formulée en juin. En fait, il y a peut-être plus de Merlin que de Morgane dans ce texte... Je ne sais pas. Il y a beaucoup de moi, en tous cas.
En tous cas, je suis vraiment contente qu'il te plaise, et, vraiment, ta critique me fait super-plaisir ! Merci !
Date: 10/10/2011 20:12 Title: Omen
Et bien! Ce n'est pas le texte le plus enjoué qu'il m'est été donné de lire.:)
C'est bien écrit, cela dit. Seulement je trouve que, bien que ce soit surement ton intention, tout soit trop obscur, trop abstrait.
Tu devrais introduire quelques mots, quelques phrases qui, par petites touches, permettraient de faire partager au lecteur la souffrance que ressent la narratrice.
De plus, j'ai trouvé tes phrases un peu trop souvent de la même longueur.
Sinon, c'est un très bon texte qui manque juste d’être un peu retravaillé.
Réponse de l'auteur: Ce n'est peut-être pas un texte enjoué à proprement parlé (peu de mes textes le sont), mais je ne le vois pas dramatique ou terrible, cela dit.
L'obscurité est voulue, entre autres parce qu'aider le lecteur, c'est-à-dire une tierce personne dans un monologue intérieur adressé au Mentor ne correspondrait pas du tout à la personnalité du Personnage, même détailler un souvenir. On ne détaille pas quand on pense.
Et puis, il faut bien le reconnaître, je suis dans une période nébuleuse.
Mais la note finale éclaire sans doute un minimum le rapport entre les personnages et les évènements, non ?
Pour la longueur des phrases, cela dit, tu as sans doute raison, j'ai tendance à m'accrocher au même rythme, toujours.
Merci pour ta critique !