Les textes sur les condamnés à mort, ça m'angoisse horriblement, autant dire que je me suis laissée porter par le rythme sans m'attendre à rien.
J'aime bien ce crescendo, l'homme qui ressasse son procès puis s'échauffe de plus en plus sur la dignité de sa sortie. Une manière de dompter la peur de la mort, peut-être?
Le texte donne l'impression qu'il n'y a pas un mot en trop, et qu'il n'en manque aucun. C'est l'impression que je cherchais à définir sur « La dernière cigarette ». C'est juste parfait.

Réponse de l'auteur: Non c'est pas parfait, mais merci pour le compliment. :D
merci pour ta critique.

Il me semble que j'avais déjà lu ce texte mais que, honte à moi, je ne l'avais pas commenté. Bon, bein je vais essayer de me rattraper comme je peux ^^.
J'aime beaucoup l'assassin que tu nous décris dans cette histoire. C'est un peu étrange de voir cet homme qui a accepté sa mort et préfère mourir avec classe et panache plutôt que de passer sa vie à croupir dans une cellule. En fait, c'est tout simplement étrange de s'attacher à un assassin. Surtout pour un assassin n'ayant aucun remord ou regret, et qui est même parfaitement d'accord avec la sanction du juge (oeil pour oeil, après tout ^^). D'ailleurs, j'aime beaucoup les différents moments où, justement, il rappelle qu'il est un assassin et qu'il ne faudrait pas que les autres l'oublient. Il semble avoir désespérément besoin que quelqu'un se "souvienne" de lui, et c'est pour cela qu'il souhaite une belle mort pour compenser la banalité du meurtre qu'il a commis. Il ne veut pas un assassin parmi d'autres, il veut être l'assassin. Celui "que vous ne pourrez oublier".
La fin est juste excellente. Il semblait attendre beaucoup de cette mort, et finalement, on lui prive d'une fin glorieuse. Il s'enfonce alors un peu plus dans le ridicule.
Bref, c'est très bien écrit, j'adore =).

Réponse de l'auteur: Merci pour le commentaire. :)

*désolée pour l’état du paquet, j’avais jamais emballé de review*

Je suis très frustrée, j’avais préparé une critique, et j’ai dû mal l’enregistrer, vu que je ne la trouve plus. J’y disais certains trucs intéressants, du genre « j’ai beaucoup aimé », d’ailleurs je pense que c’est un de tes textes en prose que j’ai préféré. J’ai beaucoup aimé cette variation sur un leitmotiv, qui va de Je suis un assassin, ne l'oublie pas. à Je suis l'assassin que vous ne pourrez oublier. C’est très bien trouvé et très bien exploité.

A vrai dire, la seule chose qui ait pu un peu me décevoir, c’est la fin, que j’ai trouvée prévisible. On se doutait bien qu’il y aurait un retournement du genre, que tu ne laisserais pas à cette fierté soigneusement montée l’occasion de s’étaler.
On a connu pire, comme déception, et mon avis sur ce texte reste très positif !

Joyeux anniversaire :)

Réponse de l'auteur: Merci pour la critique d'anniversaire. ^^
La fin est peut-être prévisible mais elle est surtout à contre-pied de l'oeuvre de Genêt, où les condamnés à mort sont vraiment guillotinés. Et puis c'est une tentative de rédemption pour pouvoir me dire que je tue pas systématiquement quelqu'un à la fin de mes nouvelles. XD