Hello!

C'est effectivement un texte frappant, en équilibre entre poésie et sérieux du thème, qui semble être une de tes manières préférées d'écrire. J'aime la manière dont tu utilises l'aspect suspendu du moment entre ciel et terre pour dire d'une manière différente la difficulté de la situation de ton personnage. Elle paraît effectivement coincée entre la matérialité de la violence et ses aspirations qui lui semblent inatteignables.

Bravo pour ce texte!

Ta plume est très belle, et encore une fois elle nous construit une atmosphère très poétique. J'ai tout de suite été plongée dans l'ambiance de ce moment suspendu, ces images, c'est agréable à lire. Tu es vraiment forte pour retransmettre les pensées et l'humanité des personnages, à chaque fois on s'attache à eux. J'aime que Aisara soit dans le désespoir, la colère, pour finalement prendre la décision de se laisser expulser du pays, ça montre sa force, derrière ce ton doux.

Le sujet est pas facile, c'est clair... Je suis un peu mitigée parce que c'est un enjeu très politique, et même si l'angle poétique est plus agréable à lire, ça ne fait pas totalement justice à la situation pour moi, comme si l'histoire était incomplète. Finalement, le moment où j'ai eu le vrai coup de poing qu'est censé retransmettre ce texte, c'est en lisant les articles, en prenant conscience du système dans sa globalité (d'autant plus que je connais peu le sujet du tourisme sexuel à Doubaï, mais je connais d'autres manifestations du néo-esclavagisme au Moyen-Orient, la façon d'entretenir la dépendance des travailleuses...) Enfin bref, de manière générale j'ai un peu de mal avec les sujets politiques traités de manière apolitique, désolée :/ La qualité de ton écriture reste très belle

Coucou Pimy,

Je me demandais, la première fois que j'ai lu ton résumé, pourquoi tu avais choisi une illustration du Burj Khalifa... je me demandais si c'était l'illustration qui t'avait semblé belle ou s'il serait bien présent dans ton texte, mais on a vite la réponse.

J'ai commencé ma lecture avec curiosité et naïveté et je l'ai finie assez démoralisée. C'est un sujet sur lequel j'ai déjà eu l'occasion de travailler et de m'informer (je crois qu'on en parle aussi pas mal en ce moment, de plus en plus le focus est mis sur Dubaï), et je dois dire que ça me serre le cœur de retrouver ça en fiction. Le contraste entre l'horreur vécue par les victimes et le ton très poétique et l'ambiance très vaporeuse de ton texte est d'autant plus frappant. C'est un texte très réussi mais douloureux aussi. Merci pour cette lecture !