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Commentaires pour Nuit d'Idumée
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Reviewer: via_ferata Signé [Signaler ceci]
Date: 20/12/2009 19:43 Title: Chapitre 1

« Le texte le plus obscur » que tu aies écrit… Pourquoi pas ? Ca laisse une très agréable liberté d’interprétation, une marge personnelle dans laquelle ce que tu as voulu et ce que j’ai se mêlent.

Commençons par le début. Ou la fin, c’est égal : je veux parler de Mallarmé. D’abord, un petit conseil : tu devrais supprimer les astérisques, la note suffit pour la référence, et les étoiles sont… décalée par rapport à la lecture. Et puis… Je crois que c’est bien ne de découvrir que plus tard de qui sont les vers, si on ne les connaît pas.
Bref… Ce que j’aime dans ce texte (que j’aime), c’est entre autre qu’on peut lire des choses différentes selon qu’on a les poèmes à côté de soi ou pas. Par exemple, je ne sais pas si c’est voulu, mais je fais un lien entre « Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse » et « la mouette crie ce cœur qui se blesse, ce cœur qui se vide bercé par les flots. », et c’est beau.
Oui, mais ça n’a pas besoin d’être ensemble pour être beau. L’image est belle, et j’aime le rythme, l’ordre des mots.

« Le lien est crée » : ce n’est pas « créé » ?

Ce qui me plait, aussi, c’est la manière dont les phrases se répondent et s’imbriquent. Je veux dire… on a généralement un paragraphe à considérer comme une seule entité, dans laquelle les phrases se suivent de manière linéaire (ou pas, selon ce que calcule l’auteur, mais bref) dans une direction précise. Ici, on a une phrase, et l’autre réagit à un détail, le prend, et lui donne son importance. Ca donne très bien !

Bref, j’ai aimé sombrer à côté de la mouette, et remonter pour retomber.

Réponse de l'auteur:
C'est noté pour Mallarmé (reste à voir si je vais le faire, je ne voudrais pas tromper le lecteur).
Je te laisse faire les liens que tu veux, comme tu l'as dit en introduction, le lecteur a une certaine liberté. Et quelque part j'aimerais bien savoir comment vous, lecteurs, comprenez ce texte - bien que je ne vous dirai pas comment le comprendre (ce n'est pas juste je sais, et puis je ne peux pas l'expliquer sans raconter la nouvelle de Verowyn, ce qui ne dépend pas de moi).
Effectivement, le texte est construit par rebond d'un détail à un autre, d'une phrase à une autre. Je suis contente que ça te plaise.

Que la mouette t'accompagne encore longtemps dans son vol.

Reviewer: verowyn Signé [Signaler ceci]
Date: 13/12/2009 20:20 Title: Chapitre 1

Je suis probablement la seule personne au monde pour qui ce texte fait totalement et complètement sens...

Je devrais peut-être publier La Table chinoise mais je sais pas. J'hésite.

En tout cas ça m'a fait bizarre de relire ces mots. C'était y a si longtemps et ils me parlent comme si tu les avais écrits hier. Tu pourrais même les écrire demain, je crois, en fait.

Bref, je suis toujours incroyablement touchée par ce texte, par ces thèmes communs qu'on peut trouver dans nos écrits, le sel et la pierre, et le vol libre de la mouette, signature de notre amitié.

love you

Réponse de l'auteur: Dw i'n dy chari hefyd.
Ta petite review m'a beaucoup touchée. Ca rappelle à nous une époque qui maintenant nous semble lointaine. Cette année où nous nous sommes connues, où nous avons découvert que nous avions une commune passion pour l'écriture, où nous avons osé faire lire à l'autre que l'on ne connaissait finalement que depuis peu ces textes assez personnels, et où nous nous sommes rendu compte que nos thèmes, notre univers étaient proches, très proches.

Je me souviens avoir travaillé sur ce texte, t'avoir téléphoné pendant les vacances pour que tu me rappelles certains détails de La Table chinoise. Je sais combien ce texte doit sembler hermétique, et pourtant dans mon esprit et le tien il évoque des images claires.
Lorsque j'ai voulu taper un texte pour le publier, je ne pensais pas à celui-ci au départ. Et puis je trouvais les autres textes "vieux", pas assez mûrs, et j'ai relu celui-ci. Et j'ai replongé dedans, frappé à nouveau par la mer en furie (peut-être est-ce là ce que tu dis quand tu écris : "C'était y a si longtemps et ils me parlent comme si tu les avais écrits hier. Tu pourrais même les écrire demain, je crois, en fait." et là je rougis).

Diolch i holl am y blwydd-na.

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