Bonjour Ocee !

Après avoir roucoulé quelques temps avec ma Valentine, je vais maintenant zieuter un peu ce qui se fait de bien chez les autres... et j'ai atterri sur le Héron. Il faut dire que le titre de ce texte interpelle. Le résumé, lui, vient définitivement nous chercher.

Je crois que c'est l'utilisation de la deuxième personne qui vient le plus nous malmener. Ça instaure une très grande proximité avec le personnage, même si on est a priori moins concerné par sa situation. J'avais l'impression de vivre par procuration ce même malaise, je le sentais presque physiquement, et ça me prenait aux tripes.

(Tiens d'ailleurs je crois que c'est toi qui as aussi écrit sur le rire et la folie de Sirius, à la deuxième personne. C'est vraiment un procédé que tu maîtrises et qui te réussit)

C'est un texte douloureux qui donne franchement à réfléchir, sur la célébrité, ses conséquences, et aussi sur l'image de soi. J'ai bien aimé ce paradoxe : pour exister au plus haut, on doit quelque part accepter de renoncer à une part de nous-mêmes (peut-être à la plus importante part, d'ailleurs).

Merci pour cette lecture ♥

Réponse de l'auteur: Oh, merci pour cette belle déclaration ♥ Contente que tu aies été accrochée par cette écriture à la 2e personne. Effectivement, j'ai déjà écrit comme ça avec Sirius (et aussi avec Narcissa et avec Drago... ça doit être de famille ^^) Ça s'était imposé pour mon premier texte (Narcissa) sans que je sache trop d'où ça sortait il me semble et ça m'avait tellement embarquée... Il y a une certaine force qui s'en dégage et pour les sujets d'introspection comme ça, où j'essaye de me mettre au plus près des pensées des personnages, ça peut facilement s'imposer à moi. Ça me fait très plaisir que tu trouves ça réussi et que tu aies pu te glisser dans la peau de cette célébrité un instant. Encore un grand merci pour ce retour :D

Coucou,

J'aime bien la façon dont tu as exploité ce thème. Les questionnements de ton personnage sont intéressants et nous questionne également par la même occasion. Je pense que cela est renforcé par l'écriture à la deuxième personne du singulier, ça installe une sorte de proximité avec le personnage je trouve.

J'ai bien aimé aussi tous les questionnements autour de la célébrité. Ce serait donc le prix à payer. Plus globalement on peut choisir un métier, une voie et ne pas en apprécier tous les aspects. J'ai même envie de dire que c'est quasi inévitable, le job parfait n'existe pas. Mais est-ce pour cela que ça nous ôte le droit de nous plaindre ? Bon là, au final il y a la question de l'argent qui entre en jeu aussi, dans l'idée qu'ils l'ont en effet choisi alors ce serait abusé de se plaindre. Mais bon, la célébrité est loin d'être simple et ne plus pouvoir sortir dans la rue sans qu'on nous reconnaisse sans pouvoir faire deux pas tranquille, ça doit en effet être pesant.

Réponse de l'auteur: Merci beaucoup pour ce retour Caro :D Ça fait plaisir de voir que l'écriture à la 2e personne t'ait embarquée aux côtés du perso. S'il n'y avait que la fin de l'anonymat à supporter... Je pense qu'il faut vraiment être solide pour ne pas se perdre/s'écrouler dans ces milieux entre les diktats qui te privent de tes libertés, les modes archi-changeantes et les abrutis qui te mettent sur un piédestal la veille puis te descendent le lendemain, les exigences des fans de plus en plus envahissantes avec les réseaux sociaux, les prédateurs sexuels surpuissants, les rapaces qui en ont après l'argent, la drogue... On connaît les célébrités qui ont mal tourné (starlettes de tv réalité, chanteurs, chanteuses, acteurs, actrices...) Je pense qu'on peut tous en citer plusieurs qui ont été victimes de l'industrie du divertissement (suicide, overdose, traversée du désert, abus sexuels...) C'est déjà trop mais, derrière ces victimes connues, combien d'autres ont subi ça et le subissent encore au quotidien et bataillent pour pouvoir exercer leur passion ? S'il n'y avait pas autant d'argent en jeu, les (aspirants)artistes ne seraient pas obligés de se vendre comme ça pour exercer leur passion mais c'est assez dingue de voir jusqu'où ça peut aller parfois... Les gens étant de plus en plus attirés par ces milieux, la compétition est de plus en plus rude et dans la plupart des pays, c'est un vrai business qui laisse peu de place aux exceptions.

Wow, encore un texte fabuleux Ocee, bravo !

J'ai beaucoup aimé comment tu as tourné cette introspection, la façon dont tu nous fait entrer dans la tête du personnage, pour qu'on y découvre ses doutes, ses faiblesses, son désespoir même par moment. Et pourtant, avec les mots que tu choisis, tu le recinquailles, et nous par la même occasion.

C'est un très beau texte sur la confiance en soit, il est très touchant. Bravo !