Bonjour Zaz_ !

J'allais commencer ce texte et puis j'ai vu que tu proposais de découvrir ce qui précédait directement donc j'ai fait un détour du côté du compte de flodalys. Bravo à toutes les trois pour cette première partie très réussie !

En ce qui concerne cette suite, je trouve que le texte se serait presque suffi à lui-même (même si ça rajoute indéniablement quelque chose d'avoir lu cet autre texte avant). C'est encore une fois un texte fort, quoique différent. J'aime ce détail du regard de l'enfant, qui est là, qui encadre le récit même si ce n'est pas le personnage principal. On sent ce regard extérieur qui ne voit que le corps meurtri, et qui n'imagine même pas combien ça a morflé et ça morfle toujours à l'intérieur. C'est déchirant.

Vraiment bravo ! Je suis contente d'avoir pu découvrir ta plume et tes différentes histoires. J'espère que tu as continué à écrire. Merci pour ces lectures !

Coucou Zaz !

Mais quel jolie texte ! (enfin c'est toujours étrange de qualifier un texte tragique de jolie... mais en même temps ça match tellement bien dans ma caboche déglinguée amoureuse de tragique que bon... mais bref passons :P) 

C'est étrange que je sois passée à côté de cette participation aux concours des  douzes travaux et je m'excuse de ne découvrir ton texte que maintenant, à l'époque je ne lisais que les selections pour les votes (pas assez de temps). Donc c'est une belle découverte, merci aux Sélections du Héron ! :)

C'est amusant parce que sur un texte si court tu as réussi à me prendre par les sentiments de manière très progressive. Le traumatisme tant psychologique que physique de cet ancien soldat est poignant. On va de révélation en révélation, en commençant par ce qui se voit, cette jambe manquante, ce regard d'enfant sans filtre qui dit sans mot les choses qui le rabaissent. Et puis la douleur qui se mêle au dégoût d'une existence amputé de toute joie. Comme si la perte de cette jambe n'était qu'anecdotique. Juste un pont vers ce que la Guerre lui a enlevé de plus précieux. Leon. Tes mots pour décrire ce déchirements, cette mélancholie qui le noie petit à petit. Qui l'entraine dans ce désespoir, ce mal de vivre sans l'être aimé. C'est l'histoire d'un homme qui a tout perdu, qui a était détruit par ce qu'il a vécu, par ce qu'il a perdu. 

Ta façon d'amener crescendo l'émotion est très bien dosé, je me suis sentie enseveli par la tristesse comme le personnage, progressivement au fil des paragraphes. C'est une petite perle d'émotion, un bout de vie d'un homme détruit, en plus couplé au thème de l'après-guerre. Le choix du regard de l'enfant est très malin, car il y a une franchise immédiate associé à ce regard innocent, qui touche tout de suite.

Vraiment merci pour ce moment de lecture. C'était court mais intense. Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer qu'il finira par se relever, qu'il finira par gouter de nouveau au bonheur... Même si l'intensité de son chagrin laisse envisager un tout autre dénouement.

Echo (aka Lilimordefaim sur le forum ;) )

Bon, j'étais pas passée ici avant, malgré les injonctions d'Hermès, honte à moi ! Et double honte, j'avais même oublié les contraintes de l'épreuve. Pour le coup, je te tire doublement mon chapeau car tu as écris un texte court mais terriblement poignant, avec à la base des contraintes sacrément débiles - j'en prend la responsabilité. :mg: 

Du coup, je ne sais pas trop quoi dire de plus. Avec les filles, vous aviez déjà réalisé un beau pari en écrivant sur deux hommes durant la guerre, et tu as réussi à écrire une suite, quelque chose touchant, poignant mais qui en même temps ne rentre pas forcément dans le mélodrame, donc bravo.